Utilisation de l’hypnose en Odontologie (Dr François Allain)

:: L’hypnose permet d’éviter de recourir aux anxiolytiques
François Allain Chirugien dentiste à Massy témoigne dans la revue “Science et Vie” : “L’angoisse du patient” est bien connue du dentiste.
Elle peut être causée par la peur de l’anesthésie , liée à l’aiguille de la seringue ou par le geste médical lui même (vibrations ressenties lors des soins, bruit de la fraise). Les troubles vont de la simple apréhension … à la crise phobique !
De tels états de tension peuvent rendre impossible l’intervention, ce qui nous contraint à prescrire des anxiolytiques avant les soins. Pour toutes ces raisons , je me suis intéréssé à d’autres moyens susceptibles d’améliorer le confort de mes patients. C’est ainsi que je me suis formé à l’hypnose auprès de l’Association Française pour l’étude de l’Hypnose médicale à l’hopital Ambroise -Paré, à Boulogne. Depuis 4 ans j’utilise cette technique à raison d’un pâtient par semaine en moyenne. Je la pratique sois avant l’anesthésie si c’est elle qui pose problème soit juste avant le geste médicale.? Seul un patient sur 20 en moyenne refuse que je l’hypnotise arguant du fait qu’il n’y croit pas’. Cette technique me semble bien acceptée dans notre profession même si elle reste peu utilisée par les dentistes français.” (Dr François Allain Chirugien dentiste à Massy (Essone), )

:: Sous hypnose l’activité du cortex cingulaire antérieur augmente.
Cette zone commande les mécanismes liées à l’attention, permettant, nottament la prise en compte par le cerveau des messages de douleur.

:: L’activité du thalamus augmente.
L’activité du cortex cingulaire antérieur sollicite diverses aires en particulier le thalamaus, impliqué nottament dans la perception sensorielle et émotionnelle de la douleur.

:: … ainsi que l’activité du tronc cérébral.
Egalement activé par le cortex cingulaire antérieur, le tronc cérébral est relié à la moelle épinière par laquelle transitent les messages de la douleur. Ils sont donc très impliqués dans la perception sensorielle de la douleur.

Source : Science et Vie n° 1046 Novembre 2004 p69