Quand reprendre un traitement endodontique ? Les résultats de l’enquête.

Les buts de cette enquête réalisé à l’U.C.L de Bruxelles étaient de déterminer l’option thérapeutique la plus souvent proposée et d’évaluer le degré de consensus parmi un échantillon de praticiens belges confrontés aux mêmes 14 cas simulés impliquant des dents traitées endodontiquement. En ce qui concerne la totalité des cas, les options conservatrices, à savoir la reprise de traitement 35,27 % et l’abstention 29,61 % sont les plus citées. L’extraction et les options chirurgicales représentent respectivement 21,18 % et 13 % des choix thérapeutiques. En général, la présence des signes radiographiques et/ou cliniques se traduit par une attitude plus interventionniste mais la présence de symptômes ne semble pas être une raison valable pour proposer une réintervention.

Les résultats de l’étude révèlent que le choix thérapeutique est sujet à de grandes variations selon le praticien et ce indépendamment de son sexe, de son expérience et de son lieu d’obtention du diplôme. Même lorsqu’un consensus apparaît au sein d’un groupe de professionnels, il n’est pas nécessairement appliqué par une majorité de praticiens; ceci contribue certainement à l’explication des variations géographiques ou institutionnelles que l’on constate dans les pratiques médicales.


Sources :

S. Aryanpour*, W. D’Hoore** & J.-P Van Nieuwenhuysen*

* Service de Pathologie et Thérapeutique Dentaires, Ecole de Médecine Dentaire et de Stomatologie.
** Unité des Sciences Hospitalières, Ecole de Santé Publique.
Université Catholique de Louvain, Ecole de Médecine Dentaire et de Stomatologie
Avenue Hippocrate, n° 15, 1200 Bruxelles.

Mots-clés : decision making, endodontic retreatment, variation in management
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