La place de la dentisterie pour la santé

Depuis des années, nous écoutons, nous lisons, pour des raisons personnelles, mais aussi pour mieux renseigner ou traiter ceux qui nous font confiance.
Qu’est ce que la santé ou plutôt être en bonne santé : pour tous c’est avant tout de ne pas être malade.
Pour nous, cela est devenu : être dans les conditions qui nous permettent d’éviter la maladie.
Reprenant une phrase glanée, dans un livre : « l’allopathe a tellement bien maîtrisé la maladie que le malade a fort peu de chances de s’en sortir », situe notre orientation, car nous préférons voir un malade s’en sortir, que d’entendre un allopathe prétendre qu’il maîtrise la maladie.
De nombreuses lectures nous ont amené à écouter les affirmations de médecins qui ont consacré leur vie à tenter de démontrer l’origine des maladies.
C’est l’opposition entre Pasteur et Béchamp : même mon ordinateur qui reconnaît Pasteur, m’interroge sur Béchamp et pourtant qui aurait copié ou plagié l’autre? Qui mériterait d’être pour le moins reconnu ?
Aujourd’hui, les malades sont surtout traités avec des vaccins, des médicaments, on accentue sans cesse cette pression.
On peut lire des livres qui évoquent la maladie et sa relation avec la nourriture : comme « Alimentation et 3° médecine » et par le même auteur (Jean Seignalet) « Comment prévenir et guérir 91 maladies » (il y en a beaucoup d’autres). C’est dire si l’impact de la nourriture est important sur notre santé.
Que disent ces livres : qu’il faut manger beaucoup de fruits et des légumes, le plus souvent crus possible. Il ne faut pas oublier que l’homme est un fructivore (rapport entre la distance, orifice d’entrée des aliments, orifice de sortie, et longueur du tube digestif).
C’est à ce niveau que nous intervenons, car pour manger cru, il faut pouvoir mâcher, mastiquer, comme des carottes râpées, du pain complet. Donc il faut de bonnes dents avec de bonnes assises.

Déjà si l’on veut pouvoir bénéficier d’une digestion idéale et pouvoir utiliser toutes les potentialités de nos enzymes ou sucs digestifs, il faudrait mâcher pendant au minimum 20 secondes, avant d’avaler.
Il faudrait effectivement que le bol alimentaire soit suffisamment imprégné de salive. Or la salive sort en partie spontanément, mais surtout par la pression exercée par les muscles mis en jeux par la mastication. Si ce n’est pas le cas, certains aliments passent dans le tube digestif et rendent perméables les parois de l’intestin grêle, du fait des fermentations, des putréfactions qui génèrent son inflammation. Les produits indésirables qui passent dans le sang, vont se fixer sur des tissus que l’organisme finit par considérer comme un corps étranger : c’est la maladie auto immune.

Mais on peut paraître en bonne santé et ne pas être très bien psychologiquement. Le livre de David Servan Schreiber : « Guérir », nous renseigne sur de nombreux problèmes en relation avec la psychologie.
En ce qui nous concerne, nous avons surtout retenu que l’auteur conseille de faire du sport ; peut être pour éliminer, mais aussi parce que le sport procure un bien être, un mieux être, du fait de la sécrétion d’endorphines, de sérotonine, de mélatonine…., ce qui est très important pour les dépressifs.
On peut donc supposer que le sport, permet une accélération prolongée du rythme cardiaque ce qui accentue l’irrigation du cerveau de façon symétrique, condition indispensable pour que ces sécrétions soient possibles.
Or, il a été prouvé au Japon, il y a peu d’années, que pendant la mastication, l’irrigation du cerveau était accentuée, d’un seul côté, du côté de la mastication.
Dans les années 70 une expérimentation effectuée sur la consommation d’oxygène de nos muscles pendant l’effort, montrait qu’elle était la plus importante au niveau des muscles de la mastication. Ce sont les muscles de la mastication qui nécessitent le plus d’énergie, lorsqu’ils sont actifs : les muscles de la survie.
Le nourrisson termine une tétée en s’endormant tant l’effort fourni est intense ; c’est un effort de survie.
En résumé, il faut mâcher lentement, pendant au moins 20 secondes, en passant le bol alimentaire d’un côté puis de l’autre, plusieurs fois avant d’avaler, ce qui accentue l’insalivation des aliments, l’irrigation du cerveau des 2 côtés ; alors la mastication peut être considérée comme un exercice physique et nous pouvons espérer, s’il dure suffisamment longtemps, avoir une sécrétion d’hormones de bien être, sans parler du plaisir de profiter des arômes développés pendant cette mastication lente qui donne le temps à l’organisme de sécréter les sucs digestifs correspondant aux aliments ingérés.
Non seulement nous pouvons être en bonne santé, mais en plus on aborde la vie de façon positive, si on réunit ces conditions, si nous mangeons et mastiquons lentement des aliments le plus crus donc durs.
C’est dire si notre rôle est prépondérant pour le maintien de la santé de nos patients, en leur donnant des conseils sur la nutrition, mais surtout nous devons les amener à pouvoir mâcher efficacement des 2 côtés de la même façon, de façon unilatérale alternée, inconsciemment.
Ce n’est ni plus ni moins le message de Pedro Planas, un Professeur espagnol dont la philosophie est résumée dans la « Réhabilitation Neuro Occlusale » (RNO) est son livre.C’est dire si le message de cet homme est important : Pour que les enfants aient de bonnes dents, et puissent se développer harmonieusement, sans être amenés à subir des extractions et une orthodontie agressive : ils doivent manger une alimentation dure et mâcher (pourquoi pas une alimentation en partie crue), dés l’âge de 3 ans. nous conseillons actuellement une demi carotte avant les repas et un chewing gum, sans sucre, après les repas. Le cru pour la santé et les obliger à mâcher, l’autre pour mâcher et se nettoyer, densifier les tissus et induire un message de croissance.
Si on veut garder cette potentialité jusqu’au terme de la vie, il faut toujours pouvoir manger des 2 côtés de la même façon, car la mastication d’aliments durs permet non seulement d’avoir un auto nettoyage des dents par frottement (les aliments crus ne sont pas cariogènes), mais aussi génère une densification des tissus, autour des dents, les rendant imperméables à la flore microbienne, donc pas de déchaussement, peu de risques de caries : une expérimentation en Espagne a montré que la fonction avait pris le pas sur l’infection =(conclusion de l’auteur : le docteur Eduardo Pérez Alarcon, un élève de Pedro Planas)
Sinon l’hygiène buccale est obligatoire et, représente les travaux forcés à perpétuité. Peu de gens sont capables de le faire durablement, surtout dans la dernière ligne droite de leur vie.

Toute autre situation ne réunit pas les conditions énoncées, avec des conséquences.
Par exemple :
Si on mange de façon unilatérale, la mâchoire du haut se développe davantage du côté où l’on mastique, même chez l’adulte (beaucoup plus lentement). Les dents du haut reçoivent un message vers le haut et l’extérieur ; l’os réagit en augmentant de volume dans ces directions.
Par contre c’est l’inverse pour le bas, car c’est l’articulation (ATM) qui se déplace le plus du côté qui ne mastique pas ; la mandibule s’allonge de ce côté. Les incisives du bas finissent par se chevaucher ; car la contraction de la lèvre limite l’avancée des dents. Ces contraintes se traduisent par un encombrement des dents du bas, ce qui finit par devenir inesthétique et difficile à nettoyer. De plus certaines dents ne recevant pas de message pendant la mastication, vont être entourées d’un os moins dense, qui laissera pénétrer les microbes, d’où un risque de déchaussement ; elles peuvent également se déplacer, car elles ne rencontrent pas d’opposition de fonction, du fait qu’une dent au moins du bourgeon embryonnaire est sollicitée. Il s’ensuit un verrouillage de la mandibule qui est de plus en plus forcée de reculer en remontant dans sa partie postérieure, surtout s’il manque des dents.
Encore faut il mâcher sans souffrance. Car si on se réfère à certains travaux (Perez, Foucart), 50% de la population n’a pas la mâchoire à sa place physiologique en dessous de 25 ans ; ce chiffre passe à 86% au delà de 50 ans. Alors l’articulation devient l’un des « capteurs » prépondérants des douleurs qui pourrissent la vie des individus (15% de ceux qui souffrent). Et on ne peut mâcher que du côté qui ne nous fait pas souffrir, surtout inconsciemment.
Sur le plan anatomique, le condyle se déplace dans la cavité glénoïde ; entre le condyle et le fond de la fosse condylienne, se place un ménisque qui sert d’amortisseur entre les 2 os. Généralement le condyle a tendance à être trop haut et en arrière, ce qui tend à chasser le ménisque vers l’avant, mais aussi à comprimer la zone bi laminaire (juste devant le conduit auditif externe), qui souffre et envoie des messages de souffrance qui sont ressenties dans le cou, et surtout au niveau du trapèze, essentiellement le matin ou en fin de nuit, avec quelquefois des acouphènes.
Il est fort possible que la montée du condyle dans la cavité glénoïde soit due au verrouillage de la mandibule, parce que l’individu ne glisse pas, en mangeant, les dents sur le côté. Il est aussi possible que des semelles trop bombées, obligent à se pencher vers l’avant : la mandibule bascule alors vers l’arrière.
Etre en bonne santé, n’est ce pas aussi de ne pas souffrir ?

Si l’individu mastique de façon bilatérale (des 2 côtés en même temps), les sollicitations vont induire un message de réaction uniquement au niveau des incisives surtout du haut, en se référant à l’embryologie, par sollicitation des canines. Le seul mouvement que vont pouvoir faire ces dents est de s’égresser (bouger dans l’axe), par augmentation du volume d’os ; les dents du haut vont beaucoup trop recouvrir les dents du bas ; d’où la quasi impossibilité de pouvoir glisser les dents sur le côté. Les canines du haut verrouillant la mandibule, l’obligent à reculer.
On constate aussi une prédominance de mastication d’un côté, généralement correspondant à sa latéralité (78%), avec son cortège de déplacements parasites.
Le dos finit un jour par trop souffrir (plus de 50% de la population), quand ce ne sont pas les hanches, les épaules, les genoux, même les pieds.

La vie est pourrie par les douleurs, il n’y a pas de bien être puisqu’on avale plus qu’on ne mâche, surtout si on ne fait pas de sport ; on ne mange que ce qui est facile à manger : résultat on a toutes les chances d’être en mauvaise santé ou d’être déprimé, donc de tomber malade.
En résumé, il est indispensable que toutes les dents soient sollicitées dans leur axe pour réduire une bouchée. C’est la condition indispensable pour qu’il ne puisse y avoir de déformations ou de déchaussement.

Comment parvenir à des états durables ?
Il faut commencer par minimiser les risques de souffrances du corps en reprogrammant les 2 capteurs le plus souvent concernés : le pied chez 95% des gens : le pied est adaptatif.
Monsieur et Madame ROLL qui sont chercheurs au CNRS de Marseille étudient la voûte plantaire depuis des années.
Le pied, en fait, envoie en permanence des informations au cerveau, pour que la personne puisse rester droite. Si le corps a souffert durablement, le pied garde en mémoire cette information ; donc le cerveau envoie toujours, bien des années après, cette mauvaise information, qui fait se tenir penché, ou basculé.
Les Roll ont mis au point une semelle, avec une pastille qui émet un champ électromagnétique, qui supprime l’information adaptative (on voit un bassin se redresser, comme la tête instantanément).
puis l’њil : chez plus de 85% de la population, il y a un problème de motricité d’au moins 1 њil.
L’oeil est comme le pied, il envoie au cerveau, des informations qui nous permettent de rester droit. Pour certaines raisons de souffrance, l’њil devient adaptatif (choc, forte fièvre, convulsions….) cela se traduit par un problème de motricité, que l’on met facilement en évidence avec le test du crayon : on n’arrive pas à loucher. Le corps se penche du côté où l’њil est hypoconvergent, l’épaule bascule, puis le bassin ; on s’appuie davantage sur un pied que sur l’autre. On retrouve là, la cause des 35% de personnes qui ont une jambe plus courte, avec toutes les conséquences pour le dos.
Etc,etc ; C’est la technique du docteur Bernard Bricot. Il faut lire son livre : « la reprogrammation posturale globale ».Il y affirme que c’est l’accumulation des capteurs déréglés qui sont à l’origine des douleurs, comme la fibromyalgie, considérée souvent comme insoignable.
Ceci représente 40% du motif de la consultation du médecin généraliste et ce n’est pas traité de façon étiologique actuellement (on donne des anti inflammatoires, des antalgiques …., mais on ne traite pas la cause) ; combien cela coûte à la société : des milliards.
Quand la reprogrammation est bien engagée (au moins 2 mois), nous pouvons remettre les articulations de la mâchoire en place (on ne déplace pas des dents (orthodontie) ou on ne fait pas de la prothèse sur une mâchoire de travers) (technique du docteur Pérez).
Quand c’est fait, le praticien peut visualiser les conditions présentes et indiquer le plan de traitement qui puisse laisser espérer au patient, de pouvoir manger des 2 côtés de la même façon durablement, seul critère de stabilité dans le temps et de santé.

En résumé pour être en bonne santé et réunir tous les critères évoqués, il est indispensable d’avoir une dentition en parfait état, pour pouvoir manger une alimentation dure des 2 côtés de la même façon, avec un corps sans souffrance.
Il n’y a pas d’autre voie pour rester en bonne santé. Plus tôt on rétablit l’équilibre, plus vite c’est fait et moins il y a de dégâts. C’est pourquoi nous mettons en évidence les déséquilibres qui induisent de mauvaises informations de croissance, surtout chez l’enfant.
Nous commençons à intervenir vers 4 à 5 ans. Nous évitons ainsi de réunir les conditions qui provoquent les scolioses, par exemple. La réhabilitation se fait beaucoup plus facilement, plus rapidement, sans douleur.
S’il y a une difficulté, comme une langue trop haute, il faut confier les enfants à des rééducateurs qui utilisent la technique de Madame Padovan (100 personnes formées en France) qui a mis au point des tests et des exercices qui permettent de traiter ce type de désordres comme la dyslexie, le bégaiement, la dysorthographie et qui améliore la vie de paralysés comme l’hémiplégique… : c’est la réhabilitation neuro fonctionnelle.
Nous avons volontairement négligé d’évoquer les problèmes infectieux, car il n’y en a plus, chez les gens en bonne santé, car l’organisme, le système immunitaire y pourvoient la plupart du temps.
Sur le plan nutritionnel, pour ceux qui en ont impérativement besoin, nous les orientons vers un suivi en micronutrition.
Notre rôle est donc prépondérant pour maintenir, ceux qui nous font confiance, en bonne santé. Nous avons ainsi vu une jeune fille s’épanouir et devenir tête de classe, alors que les parents ne savaient plus quoi faire, cette femme qui reconduit sans crainte, cette autre, qui d’une fibromyalgie, va se remettre au jogging et bien d’autres : tout cela sans médicament, mais le résultat du travail d’un réseau de compétences (médecin, dentiste, orthoptiste, orthophoniste, podologue, ostéopathe…formés à la technique du docteur B Bricot)
Ceci n’est pas encore enseigné en Faculté.
Ce texte se réfère à toutes les informations et formations dont nous avons pris connaissance, ce qui est à la portée de tous les professionnels de santé.

http://www.posturologie.org, cliquer sur l’homme qui se déplace
http://www.padovan .pro.br
David Servan Schreiber : Guérir
Jean Seignalet : Alimentation 3° Médecine ou Comment prévenir et guérir 91 maladies
Bernard Bricot : La Reprogrammation Posturale Globale
http://www.fortunecity.com/business/knight/488/pasteur_et_bechamp.htm
Pedro Planas : la réhabilitation neuroocclusale
http://www.infomed.es/cirno/
http://www.abpprno.com.br/
http://www.afpp-rno.com/
Pérez Philippe : le journal de l’edgewise ou http://perso.club-internet.fr/pmgagey/Perez.htm
Eduardo Pérez Alarcon : journées françaises de l’Association Française Pedro Planas de2001, 2002, 2003 et 2004 et Journée de formation odontologique continue à Pau 19.09.2002
ROLL J.P., ROLL R. Kinesthésic and motor effects of extraocular muscle vibration in man.In : Eye movements. J.K.O’REGAN and A. LEVY-SCHOEN(Eds.). 57-58 Amsterdam 1987
ROLL R., KAVOUNOUDIAS, R0LL J.P. Cutaneous afferents from human plantar sole contribute to body posture amareness. Vol .13 ; N°15, 1957-1961. 2002
http://www.sante-mag.com/ pour la micronutrition
Pour trouver un médecin micronutrionniste, contactez l’Institut Européen de diététique
et de micronutrition (26, avenue Thiès 14000 Caen – Tel : 02 31 06 10 .39
Ainsi que d’autres références bibliographiques