Un espoir de traitement du bruxisme nocturne ?

“Journal of Prosthodontic Dentistry” 14 Avril 2003

Exposé du problème :
A ce jour, aucune méthode efficace n’a eut d’effet sur le bruxisme nocturne, mais des méthodes dites de “rétroaction contingente” se sont avérées prometteuses.

Rapport de l’étude :
Cette étude de démonstration de ce concept a évalué l’effet d’une stimulation électrique de la lèvre consécutive au bruxisme nocturne.

Matériels et méthodes :
Des enregistrement de l’activité des muscles masséter ont été exécutés plus de 5 nuits sur 7 sujets ayant un bruxisme reconnu et une usure dentaire avérée. (5 hommes et 2 femmes). Un petit commutateur électrique, actionné avec une force légère de serrage, a été adapté. Ce commutateur a déclenché un stimulateur, qui a fourni des impulsions électrique légères à la lèvre du sujet.
Après une première phase d’enregistrement a un niveau basal, la stimulation a été déclenchée dans des périodes d’une heure pour la moitié de chaque période de sommeil de la 2ème à la 5ème nuit.
Des test de Student * (valeur alpha=0.05) ont été effectué sur 4 paramètres de bruxisme avec l’appareillage en place.

Résultats :
Avec la stimulation; le nombre (±SD**) d ‘évènements par heure a été réduit de moitié d’un niveau de base de 3.9 à ±2.0 à 2.4 ± 0.8 et l’amplitude moyenne (le % maximum de contraction volontaire) a été réduit de 28.7 ±20.0 à 17.6 ± 4.1.
Il y a eut une diminution moyenne de la durée (s/évènement) de 10.6±1.4 à 9.1 ±2.5 et le nombre total d’évènement par heure (s/heure) a été réduit de 41.7± 22.4 à 23.2 ± 11.0/
Parmi ces mesures, des événements de bruxisme avec et sans la stimulation ont été comparés, et seulement la durée des différents événements de bruxisme (s/event) a montré un changement crucial (P=.038). En conclusion, aucun sujet n’a rapporté de réveil du sujet à cause de la stimulation.
Conclusion. Les réductions des événements de bruxisme étaient significative, particulièrement en considérant que la stimulation a été fournie pour seulement la moitié de la période de sommeil. (Bosselure 2003;89:412-7 “Journal of Prosthetic Dentistry” – Traduction Dentisfuturis.com.)

Notes du traducteur :
* test de Sudent : Appelé “t-test” aux USA, inventé par W. S. Gossett (1876-1937). On emploie le “t-test”, et les essais non paramétriques correspondants, pour examiner si le moyenne d’une variable diffère entre deux groupes. le t-test compare une variable entre 2 groupes)
** SD : abréviation de Standard Deviation ou écart type. L’écart-type mesure l’éparpillement ou de combien les valeurs diffèrent les uns des autres. Plus l’écart type est faible, plus le résultat du test est significatif.