Efficacité antimicrobienne du laser YAG:Nd en Endodontie

La présente étude devaient évaluer et comparer la désinfection in-vitro des canaux artificiellement infectés de racines dentaires par l’ utilisation du laser YAG:Nd, avec association ou pas d’instrumentation endodontique conventionnelle. Des dents extraites monoradiculées ont été au commencement préparées à l’aide d’une instrumentation rotative Ni-Ti de 04/20 (K3, Kerr, Etats-Unis), stérilisées à l’autoclave et artificiellement atteinte par des Streptococcus mutans CCUG 6719 en bouillon de soja de tryptone. Six dents ont servi de témoins non traitées, alors que les restantes étaient divisées en deux groupes et préparées comme suit :
A) Irradiation de laser 1 millimètre à l’apex pendant 3 x 10 sec (aucune irrigation)
B) 1 millimètre à l’apex pendant 3 x 10 sec, après l’agrandissement de canal (jusqu’à 06-30) et irrigation au HO.
Des racines ont été alors mises dans des tubes contenant des 0,9% solutions de NaCl et centrifugées. 0,1 ml de la solution et de ses dilutions de 10-1 à 10-4, et ont été placées à 2 reprises sur de l’agar de Mitis Salivarius. Le nombre résultant de colonies de S. mutans pour a été noté afin de normaliser les données. Les différences entre les groupes ont été analysées par la méthode de Variance.

La moyenne du nombre de colonies mutans étaient 3.6×106 (commande), 5.1×105 (laser sans traitement), 9.1×104 (laser plus le traitement). Les différences de combinaison de groupe-à-groupe et entre les groupes étaient fortement significatives. Les résultats ont prouvé que l’irradiation (groupe A avec laser seul) a réduit de manière significative la charge microbienne à l’intérieur du canal radiculaire (réduction de 86% de bactéries), mais une augmentation significative de la désinfection a été obtenue par l’utilisation associée de l’instrumentation de Ni-Ti (réduction de 97.5%).
Conclusion, le laser YAG:Nd a montré de bons effets antimicrobiens, mais l’association avec l’instrumentation de Ni-Ti est plus efficace.

A. CHILÀ, A. POSSENTI, G. PALAIA, A. RIPARI, U. ROMEO, G. GAMBARINI, C. MORONI, G. TARSITANI, et S. PETTI, université de Rome “La Sapienza”, Italie