BELGIQUE : les distributeurs ne sont plus admis dans les écoles

Dès le 1er janvier 2005, les appareils de distribution de sodas et de confiseries disparaîtront des écoles.
Du moins les maternelles et primaires de Bruxelles-Ville. Ainsi en a décidé l’échevine de la Jeunesse et de l’enseignement.

Dès le premier janvier 2005, Arnaud, qui est inscrit dans une école bruxelloise, n’aura plus à quémander. Les distributeurs de limonades sucrées et autres «crasses» (chips, barres chocolatées, sucreries…) n’auront plus droit de citer dans les couloirs des écoles maternelles et primaires de Bruxelles-Ville. Elles seront remplacées par des fontaines d’eau, meilleure pour la santé et pour l’environnement. (LLB 15/09/2004) Ainsi en a décidé l’échevine de la Jeunesse et de l’enseignement Faouzia Hariche, qui songe à étendre ultérieurement la mesure aux établissements de l’enseignement secondaire.

Une idée enfin concrétisée

S’inscrivant dans une politique globale d’éducation à la santé et plus précisément dans le cadre de la lutte contre l’obésité, cette initiative vient concrétiser des idées lancées çà et là depuis quelque temps. A l’occasion du lancement d’une expérience-pilote «Sourire pour tous» menée par les dentistes de la Fondation pour la santé dentaire avec le soutien du ministre Rudy Demotte, les responsables s’étaient interrogés à bon escient: à quoi bon placarder les murs d’affiches prônant la consommation de cinq portions de fruits et/ou légumes par jour, si les distributeurs de confiseries et de sodas se multiplient dans les établissements scolaires?

«En tant qu’acteur de terrain, nous plaidons pour une interdiction pure et simple des distributeurs automatiques dans l’enceinte de l’école primaire, déclarait en nos colonnes (LLB 01/09/2004), le Dr Michel Devriese, dentiste et coordinateur de la Fondation pour la Santé dentaire, suggérant que «cette interdiction provienne de l’autorité fédérale ou de notre nouvelle ministre de la Santé en Communauté française, Madame Catherine Doyen-Fonck, docteur en médecine».

© La Libre Belgique 2004