A la recherche d´une meilleure protection par protège-dents en pratique sportive

Les spécialistes de traumatologie faciale de l´hôpital des enfants de Toronto ont remarqué d´une part que la pratique de chaque sport détermine des lésions spécifiques, et que la réponse par protège-dents est univoque. En effet, ces artifices sont tous réalisés de la même manière, soit en réchauffant une base caoutchoutée ou s´imprimeront les dents, soit par l´intermédiaire du dentiste qui variera les matériaux en procédant à la fabrication de ceux-ci sur modèles coulés.

Or, les traumatismes ne sont pas les mêmes dans tous les cas : impact de balle brisant les quatre incisives, coup de coude au basket-ball détruisant l´arcade zygomatique et intéressant les dents latérales, morsures de langue ou éclatement chez les boxeurs etc…
Outre cela, la réponse au choc offerte aujourd´hui est toujours la même : le réduire, mais transmettre tout de même aux bases osseuses l´impact, réduit par le « matelas » protecteur.
L´idée est donc venue aux praticiens de tenter de modéliser ces traumatismes, notamment leur répartition dans l´architecture osseuse.
De concert avec l´industrie automobile qui étudie les effets de choc depuis de nombreuses années, ils ont eu l´idée de mettre des capteurs à tous les niveaux osseux de crânes et mandibules prélevés sur des cadavres, et les insérer dans des mannequins soumis aux chocs de diverses natures.
Le tout sera modélisé et matériau et forme des protections futures pourront être mis à l´essai au cours de ces expériences.

Weissman-Kenny, ADA News Mars 24, 2003
traduction Française : Dr Alain Chanderot. http://www.egora.fr