Variabilité de position du disque observée en I.R.M dans les désordres de l’ATM

Le but de cette étude était de déterminer la prévalence des déplacements discaux antérieure, en translation et en déplacement antérieur partiel, aussi bien que les variations dégénératives sur les patients avec des signes cliniques et des symptômes de désordres internes des A.T.M. (Désordres Cranio Mandibulaires) *
En tout, 732 Images IRM de joints temporo-rmandibulaires (JTM) furent produites pour 366 patients symptomatiques. L’analyse de l’image incluait la détermination des positions du disques et sa mobilité, aussi bien que l’enregistrement en plan coronal et en plan sagittal divisé, mésiolatéral, en position ouverte et fermée.
De ces images on a pu noter que 545 JTM montraient un dérangement interne compris entre 52% de cas de déplacements du disque, antérieurement, sans réduction, 26% de déplacement antérieur de disques avec réduction de celui-ci, 11% de déplacements antérieurs partiels du disque, 5% de translation pure et 4% seulement des disques étaient restés fixes.

Dans les cas de déplacements antérieurs du disque :
– En position déplacée antérieurement des rotations de disques furent observés dans 34% des cas avec des disques de taille normale. (Comparativement, 53% des disques de taille réduite étaient déplacés antérieurement)
-On constata aussi que 97 % des déplacements antérieurs partiels des disques se produisaient latérallement.
-On s’est également aperçu que les variations dégénératives augmentaient avec l’âge, principalement dans les déplacements antérieurs sans réduction.

Conclusion : l’investigation par la Résonnance Magnétique Nucléaire (IRM) a montré que le disque est sujet a une grande variabilité de positionement et que cela nécessiterait de plus amples recherches pour affiner la thérapie clinique des désordes de l’articulation temporo-mandibulaire dans la maladie dégénérative articulaire.

-On s’est également aperçu que les variations dégénératives augmentaient avec l’age, principalement dans les déplacements antérieurs sans réduction.

Conclusion : l’investigation par la Résonnance Magnétique Nucléaire (IRM) a montré que le disque est sujet a une grande variabilité de déplacement et que cela nécessiterait de plus amples recherche pour affiner la thérapie clinique pou les désordes de la coaptation temporo-mandibulaire.

Source : “MR of 732 TMJs: anterior, rotational, partial and sideways disc displacements”

Jean-Michel Foucarta, b, *, Pierre Carpentierc, Danièle Pajonia, Richard Marguelles-Bonnetb and Christian Pharaboza

a Department of Radiology, Begin Military Hospital 69, Avenue de Paris, 94160 Saint Mandé, France
b Department of Oral Anatomy, Faculty of Dentistry, University Denis Diderot Paris 7, 5 Rue Garancière, 75006 Paris, France
c Laboratory of Orthopedic Research, URA-CNRS 1432, University Denis Diderot Paris 7, 10 Avenue de Verdun, 75010 Paris, France

Received 2 May 1997; revised 3 July 1997; accepted 4 July 1997. Available online 31 July 1998.


* Dans les DCM (Désordre Cranio Mandibulaire)se produit une dégénérescence des tissus articulaire et en particulier du disque. La maladie dégénérative primaire dans sa forme ostéoarthrosique, affecte l’articulation temporomandibulaire avec des symptômes similaires que ceux trouvés dans le reste du corps. Ces symptômes comprenent des raideurs, douleurs, restriction de mouvements, inflammation des crépitements et des changements radiologiques. Pour différentes raisons le condyle a tendance à comprimer la partie postérieure de la fosse mandibulaire(cavité glénoïde), il chasse vers l’avant le disque(ménisque) comme le disque a une forme particulière avec une concavité qui devrait recevoir le condyle, on a toutes ces déviations, bruits à l’ouverture ou à la fermeture quand la compression dure depuis trop longtemps, le disque peut être complétement chassé vers l’avant, d’oû l’appellation d’irreductible, car irrécupérable. Les symptômes peuvent apparaître aussi chez les hommes que chez les femmes à n’importe quel âge. Cela démarre avec la pré adolescence mais le plus souvent apparait chez les femmes de 30 ans et plus. La plupart des symptômes ne dépassent pas 9 à 18 mois (suivis d’une remission) et sont traités en utilisant des anti inflammatoires, des thérapies physiques, des gouttières occlusales, et une changement de régime. (Source Collège National d’Occlusodontie rapportant l’étude de BATES R, GREMILLON A, STEWART C)