Parodontite et traitement du cancer de la prostate

Les scientifiques de l’université de l’école de médecine dentaire de Pittsburg ont constaté que les patients qui étaient soumis à des traitements hormonaux pour le cancer de la prostate étaient beaucoup plus sujets à la maladie des gencives que les patients qui ne recevaient pas les traitements hormonaux pour le cancer de la prostate. Les hommes diagnostiqués avec un cancer de la prostate sont face à un choix de différentes options de traitement : rayonnement, brachytherapie, cryotherapie, chirurgie ouverte conventionnelle (prostatectomie radicale), ou une chirurgie a minima (prostatectomie radicale laparoscopique), et, dans les étapes avancées, la chimiothérapie et la thérapie hormonale.
Ces dernières années, de grands pas ont été faits dans le traitement du cancer de la prostate, particulièrement pour le cancer localisé de la prostate. Cependant, les patients présentant un cancer avançé de la prostate font toujours face à de multiples options de traitement en grande partie parce que les traitements pour le cancer avançé de la prostate sont demeurés partiellement efficaces et associés à des effets secondaires sérieux.

Le traitement hormonal du cancer de la prostate peut réduire la douleur du cancer métastatique de la prostate. Cependant, particulièrement depuis l’introduction de l’antigène prostate-spécifique (PSA), le traitemnet hormonal du cancer de la prostate a été appliqué également pour les hommes sans cancer métastatique de la prostate et ce pendant des périodes très longues. En conséquence, les médecins voient maintenant les complications à long terme du traitement hormonal prolongé du cancer de la prostate. Dans la question de ce mois du journal de l’urologie, les chercheurs de l’université de l’école de médecine dentaire de Pittsburgh rapportent que les patients atteint du cancer de la prostate recevant des ADT(androgen deprivation therapy )ont trois fois plus de risque de présenter des signes de parodontite, ou de maladie de gencive, que les patients qui ne sont pas soumis à cette thérapie dit Arnon Krongrad, MD, fondateur de l’institut de Krongrad pour la chirurgie laparoscopique du cancer de la prostate et conseiller médical à l’institut américain pour le Cancer de la prostate : « A une age avancé, le cancer de la prostate est fortement problématique et nos moyens sont limités. Pendant que les patients considèrent le traitement hormonal, ils devraient soigneusement peser le risque d’effets secondaires. La liste est longue et inclut la fatigue, les bouffées de chaleur, la perte d’os, et les changements d’humeur. Ces informations sur les relations entre la maladie parodontale en cas de traitemnet hormonal du cancer de la prostate ajoute un effet secondaire potentiel spécifique au traitement hormonal de cette pathologie»

Source – Miami, FL (PRWEB) le 5 avril 2007