La HAS réprouve la lasérothérapie en complément d’un DSR

Le verdict de la HAS (Haute Autorité de Santé) est tombé en décembre 2018 : « L’utilisation de lasers (Er:YAG, Nd:YAG et diode), ou de la thérapie photodynamique (TPD), en complément d’un DSR (détartrage-surfaçage radiculaire), n’est pas pertinente en pratique habituelle. »

La Sécurité Sociale n’attend pas systématiquement l’avis de la HAS pour décider de la prise en charge ou non des traitements bucco-dentaires. D’ailleurs la majorité des actes de parodontologie, bien que préconisés et validés par l’ensemble de la communauté scientifique, ne trouve aucun écho en termes de prise en charge par la CPAM. L’avis négatif de la HAS confirme la position maintenue depuis une dizaine d’année par l’AAP (American Academy of Periodontology). Ce verdict sans appel sur le recours à la thérapie laser-assistée en complément d’un DSR alourdit le « handicap » des praticiens laseristes (déjà confrontés au non remboursement de ces techniques de soins) avec la double peine d’un investissement initial important (formations et matériel) adossé à « l’obligation morale » de justifier leur pratique auprès des patients en quête (et au fait) légitime d’informations.

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http://www.edp-dentaire.fr/actualites/3908-decisions-qui-font-debats?fbclid=IwAR3CrjWSfGDiSU4LzgaiBj7T4prLsAI9lUWi_evhEsAT_xaFvHnMvEr3yts