La 1ère prise d’empreinte optique en live et en bouche avec le Condorscan !

Ce 24 Juin 2004 la société Protilab organisait un Webinar spécial pour présenter la 1ère prise d’empreinte optique en live et en bouche avec le fameux micro scanner intra oral de 60g seulement, le Condor Scan, présenté en avant première à l’ADF 2013. Un des points forts du condor scan outre son poids plume (quoique peut être trop léger selon François Duret qui voudrait le ramener à 90g pour plus de stabilité) est la qualité de sa restitution des images. Des améliorations sont possibles au niveau de la rapidité de scannage.



Professeur François Duret

La séance était animée par Frédéric Samama de Protilab et Présenté par le Pr. DURET. Le Dr. Jean Luc BERRUET était aux commandes du CondorScan.
Le Condor Scan breveté par le professeur François Duret marque la seconde génération de scanner intra oral, en couleur, sans poudrage avec une prise de vue stéréoscopique basé sur le principe de la stéréophotogramétrie à focale variable. Les 40 ans d’expertise du père de la CFAO en France, ont nourri chaque détail de son développement venant à bout des multiples inconvénients souvent constatés sur ce type de matériel.
En outre, le Condor Scan lève un des freins majeurs du passage au numérique, celui de la rentabilité face à l’empreinte manuelle, grâce à son prix très abordable proposé à 15000 €
Voici les images de cet évènement.



Dr Jean Luc Berruet


Empreinte optique en “full motion” et sans poudrage

Jean Luc Berruet a présenté le nouveau dispositif fixé sur l’embout de la caméra permettant de garder la profondeur de champ de la caméra à une distance constante (6 et 20 mm) un problème récurrent quand on travaille en “full motion”. Ce sont des sortes de petits “skis” qui vont glisser sur les surfaces dentaires et qui vont permettre la caméra de se caler pendant la prise de vue.





Nouvel enbout de callage sur le Condor Scan

La démonstration de l’empreinte unitaire d’une 26 (présentant une reconstitution par inlay core) a été réalisée avec succès avec l’empreinte antagoniste et l’empreinte de l’occlusion vestibulaire que le logiciel peut désormais gérer. Le débat s’est engagé sur la difficulté qu’ont certaines caméras fonctionnant sans poudrage pour enregistrer les surfaces métallique. La difficulté vient du fait que les caméras enregistrent des microrugosités de surfaces chose qui n’existe pas sur des surface lisse et très réfléchissantes comme les surfaces métalliques. On a également pu voir que la caméra s’utilisait dans une relative obscurité pour éliminer toute lumière parasite…
La seconde partie de la présentation portait sur les traditionnelles questions aux conférenciers, notamment sur les diverses utilisations plus spécifiques prévue en clinique (gestion des inlay core et implantologie avec “scan-post”, “scan-body”, orthodontie avec gestion des mouvements virtuels des dents)… Bien sur, beaucoup de choses sont en préparation mais il est rappelé que la vocation première du Condorscan reste pour l’instant la création de fichiers “standard” d’empreinte optique.
La commercialisation du Condorscan plusieurs fois repoussée est prévue (normalement) pour fin 2014. Les derniers développement du système seront présentés à l’ADF 2014 et lors d’un prochain webinar.