Corrélation entre overjet et décallage squelettique ?

Les relations squelettiques dans le plan sagittal ne correspondent pas toujours avec les relations dentaires.

L’objectif de cette étude était de déterminer dans quel type de malocclusion la corrélation entre surplomb (overjet) et décallage squelettique sagittal évalué par analyse céphalométrique latérale est le plus élevée.

Il s’agissait aussi de savoir dans quelle mesure le surplomb peut prédire les relations squelettiques dans le plan sagittal.

Quatre-vingt-trois sujets remplissaient les critères d’inclusion dans l’échantillons (40 hommes et 43 femmes, âge moyen 16,3 ± 4,3 ans).
L’surplomb a été mesurée sur l’étude des moulages et les relations sagittales squelettiques ont été analysés sur céphalogramme latéral.
L’angle ANB, l’évaluation de Wits, et la convexité au point A ont été déterminés.
Les valeurs moyennes et les écarts-types des paramètres mesurés ont été calculés pour les sujets de malloclusion de classe I, classe II division 1, et de la classe III.
La corrélation entre surplomb mesurée sur l’étude des moulages et la mesure du décallage squelettique sur céphalogramme latéral a été calculée.

Le surplomb comme facteur prédictif des relations squelettique a été évalué au moyen d’analyse de régression linéaire.

Une corrélation statistique positive significative a été trouvée entre les valeurs de le surplomb et l’ANB , le surplomb et l’évaluation de Wits et entre le surplomb et la convexité au point A lors de l’évaluation de l’ensemble de l’échantillon. Lorsque la régression linéaire entre surplomb et les paramètres céphalométriques a été évalué séparément chez les sujets de malloclusion de classe I, classe II division 1, et de la classe III , le pourcentage de la variabilité était statistiquement significatif sur seulement 2 paires.

Les résultats montrent que le surplomb est un bon facteur prédictif du décallage sagittale mais uniquement chez les sujets ayant une malloclsuion de classe II division 1 malocclusion.

Overjet as a predictor of sagittal skeletal relationships
S. Zupani*, M. Pohar**, F. Farnik* and Maja Ovsenik*
* Department of Orthodontics
** Institute of Biomedical Informatics, Faculty of Medicine, University of Ljubljana, Slovenia