Les conférences du Dr Klinghardt

“Les métaux lourds et leurs effets sur la santé”
(Cette conférence à eu lieu à l’école polytechnique de Zurich, le 14 mai 1998)

Le Dr méd. Dietrich Klinghardt de Seattle est directeur d’une clinique spécialisée dans le traitement de la douleur à Santa Fe.
Il travaille également dans un cabinet spécialisé dans les maladies neurologiques graves. Il a ainsi découvert les effets dévastateurs des métaux lourds. Il est l’un des pionniers dans le traitement des maladies dues à ces métaux. Il a profité des découvertes géniales du professeur méd. Y. Omura de New York.
Il nous propose aujourd’hui un traitement de désintoxication étonnamment simple, à l’aide des trois substances naturelles que sont la chlorella, l’ail des ours et la coriandre. Ces trois substances, combinées à une acupressure de la main, servent à améliorer l’efficacité des médicaments chélateurs. La mise en application de ce traitement l’a conduit à des succès percutants.

La conférence parlera donc des métaux lourds et de leurs effets sur la santé. Le mercure vient en première position parmi ces métaux. La part de l’argent, qui est un des constituants de l’amalgame, joue un rôle important, j’en parlerai plus tard. Les métaux lourds ont toujours joué un rôle important dans le développement de l’humanité.
Nous avons presque tous étudié à l’école comment les premiers hommes ont appris à couler le bronze pour en faire des armes qui étaient plus rigides que celles des adversaires. Les premiers peuples à maîtriser la coulée du bronze ont été les premiers à gagner la guerre. Ces peuples victorieux se sont dispersés dans le monde et ont transmis leur savoir. Les autres peuples ont été exterminés. Puis arriva l’époque des Romains. Ces derniers apprirent à travailler le plomb. Dans les cercles aristocratiques romains, il était noble de boire dans des tasses de plomb. Bien sûr ces personnes sont tombées malades.
Les Romains n’étaient pas décadents de nature, ils étaient simplement empoisonnés par le plomb de génération en génération.
Plus tard un changement radical est survenu lorsque le peuple des Huns envahit l’Europe. Les Huns venaient de Mongolie. Ils avaient développé une méthode pour couler le fer. Les armes des Huns avaient des pointes en fer qui traversaient sans peine les uniformes des Romains, d’où leur avantage. Ainsi les Huns conquirent une grande partie de l’Europe en quelques années. Ils massacrèrent un tiers des habitants de ce continent.
Durant les deux siècles passés, on a fouillé la terre un peu partout. On en a extrait des métaux, dont le mercure, qui sinon seraient restés enfouis. Cependant, le mercure est aussi apparu en surface par le volcanisme. La nature est souvent morte dans l’environnement immédiat des volcans. Certains oiseaux, vivant dans ces contrées, ne peuvent pas gagner de combats contre d’autres oiseaux, de la même espèce, venant d’ailleurs.
Au début du siècle passé, des Français découvrirent qu’il était possible de créer des alliages contenant du mercure. Ils découvrirent un alliage qui se travaille à température ambiante, et durcit à température ambiante.
Ainsi naquirent les premiers plombages. Un nouveau problème apparut : l’empoisonnement des gens, empoisonnement dû aux métaux lourds utilisés en dentisterie.
Il est intéressant de savoir qu’aux Etats-Unis, déjà vers 1830, eurent lieu les premières polémiques au sujet des amalgames. Cette façon de faire fut introduite aux Etats-Unis par des hommes d’affaires européens. Un groupe de médecins-dentistes américains se forma. Ils étudièrent, sur leurs patients, les conséquences de l’utilisation des amalgames. Ils en déduisirent que cela représentait un danger pour la santé. Les patients, en effet, pouvaient être atteints de maladies touchant le système nerveux.
Chaque dentiste ayant utilisé de l’amalgame perdit sa licence.
Vers 1850, les dentistes ayant perdu leur licence se regroupèrent et formèrent une association : l’American Dental Association. Cette association existe encore aujourd’hui et elle représente le seul groupe organisé chez les dentistes américains. Les dentistes membres de cette association menèrent une guerre sans fin contre ceux qui leur avaient enlevé leur licence. En fait, il ne s’agissait pas d’arguments scientifiques, mais uniquement de puissance politique. L’utilisation de l’amalgame s’est développée en raison de son bas prix.
Certains dentistes travaillèrent avec le ciment et l’or. Le ciment ne tenait pas longtemps et l’or était cher. Notons au passage que les obturations en or actuelles ne sont pas différentes de celles qu’on posait il y a 150 ans. Elles étaient posées avec la même dextérité qu’aujourd’hui. Cependant le commun des mortels désirait des obturations bon marché. En fait, pour les dentistes de l’American Dental Association, ce fut une victoire politique, mais pas scientifique.
Le problème des amalgames est apparu réellement au grand jour il y a 12 à 15 ans avec l’apparition d’une littérature scientifique massive affirmant que l’utilisation de l’amalgame est nuisible, et ce pas seulement chez les patients sensibles. Les gens ici présents savent tous que l’amalgame est nocif. Qui d’entre vous doit être convaincu que l’amalgame est nuisible ? (Une personne lève la main dans la salle)
Je ne sais pas quelles sont vos connaissances dans ce domaine, mais je vais vous présenter la littérature mondiale des dix à douze dernières années. D’abord qu’est-ce qu’un amalgame. C’est un alliage composé de 50 % de mercure, 30 % d’argent, 9 % d’étain, 6 % de cuivre et un peu de zinc, selon la fabrication.
Il est à noter que l’argent est aussi nocif que le mercure car il est plus responsable de maladies auto-immunes que le mercure.
Le premier mythe fut que le mercure était fortement fixé dans l’alliage formé par l’amalgame; il ne pouvait donc s’en séparer.
Un de mes amis a été le premier à utiliser un détecteur de vapeurs de mercure. Il a mesuré les émanations sortant de la bouche des patients porteurs d’amalgames. J’ai moi-même procédé à ces mesures et le résultat, chez mon premier patient, dépassait de 480 fois la valeur admise par les normes de l’industrie. Chaque fois qu’il mâchait, il inhalait 480 fois plus de vapeurs nocives que la norme industrielle américaine ne le permet. Remarquons que, même s’il respirait par le nez, il inhalait une dose non négligeable de vapeurs nocives.Cela m’a stupéfait. Je me suis dit qu’avec une valeur si haute, les effets sur la santé ne pouvaient pas être négligeables. J’ai cherché un maximum d’articles sur le sujet dans la littérature existante. J’ai été étonné d’en trouver autant.
(Le conférencier se déplace vers une table)
Si je mets un peu de mercure ici, sur cette table, que vais-je trouver dans une semaine ?
Plus rien, le mercure se sera évaporé à température ambiante. Les vapeurs sont inodores mais pas inoffensives, car elles n’ont rien perdu de leur toxicité. Chez mes patients chroniquement malades, j’ai pu mesurer une émanation de mercure plus forte que chez d’autres patients.
Les patients qui ont enlevé leurs amalgames depuis bien longtemps exhalent encore des vapeurs de mercure. J’ai pu constater cela et je tiens à préciser qu’il n’y avait pas d’amalgames dans le cabinet où j’ai effectué ces mesures. C’était la première fois que je constatais une relation entre maladies chroniques et empoisonnement à l’amalgame. Ce fut le début de longues recherches.
Je vais à présent vous donner un aperçu de ce que l’on trouve à ce sujet dans la littérature parue ces dernières années.
(Le conférencier utilise un rétroprojecteur)
Voici une liste, publiée par un chercheur de Floride. Il a rassemblé un maximum d’articles et a mis en évidence tous les symptômes de maladie chronique directement liés aux empoisonnements au mercure.
Tous les métaux sont neurotoxiques. L’effet premier de ces métaux est donc d’endommager le système nerveux. Par exemple les insecticides et les pesticides sont des substances cancérigènes de premier ordre, elles ont un effet dévastateur sur les gènes, alors qu’au départ ce ne sont pas des neurotoxiques.
Lors d’autopsies faites sur des défunts morts du cancer, on a pu trouver une quantité trop élevée de mercure au cњur des tumeurs, comparativement aux quantités mesurées dans le reste du corps. Nous soupçonnons le fait que bien des tumeurs s’organisent autour d’un dépôt de métaux lourds. Ils sont cofacteurs de développement de tumeurs. Il existe quelques articles dans la littérature spécialisée qui vont dans ce sens.
Maintenant nous allons énumérer les effets des métaux lourds sur le système nerveux central.
Leurs symptômes sont :
irritabilité
peur
nervosité
inquiétude
instabilité émotionnelle
perte de confiance
timidité (symptôme principal chez les adolescents)
indécision
perte de la mémoire immédiate
toutes les sortes d’insomnies
dépression
Passons aux symptômes neurologiques :
fourmillement des mains
sentiment de brûlure constante avec endormissement des membres inférieurs (symptôme caractéristique des perturbations dues au mercure)
léger tremblement des mains.
Les trois symptômes ci-dessus nous indiquent que l’état du malade va bientôt s’aggraver.
Dans la région de la tête :
saignement des gencives
gencives qui se retirent mettant l’os du maxillaire à nu
dents qui bougent
mauvaise haleine
sentiment de brûlure sur les lèvres, la langue et le visage
abcès buccaux
vertiges
sifflement dans les oreilles
troubles de l’audition
difficultés oculaires (baisse de la vision des contrastes et des couleurs dues à des dépôts de métaux lourds dans le cervelet)
Dans le secteur digestif :
allergies alimentaires, particulièrement aux oeufs et au lait
coliques
Les symptômes cardiaques :
arythmie (due aux dépôts de métaux lourds dans les nerfs commandant l’activité cardiaque)
problèmes de pression (à ce sujet une étude à long terme effectuée sur 10.000 patients démontre qu’après six mois de traitement au DMPS, c’est un chélateur, les problèmes de pression avaient disparu et que le taux de cholestérol s’était normalisé).
(L’orateur passe à la suite de son document)
Il faut relever que des maladies telles que des infections virales, des mycoses, la tuberculose, le cancer, la sclérose en plaques, les maladies auto-immunes, les dérèglements de la glande thyroïde, certains maux de tête, certaines allergies, certains problèmes dermatologiques, pieds et mains froids (symptôme important), suées nocturnes, sont dues à la présence de mercure.
D’autre part, on peut citer les maladies provoquant des douleurs chroniques telles que migraines, douleurs dorsales, aux épaules, au visage, lumbago, sciatique (il faut cependant dire que toutes ces maladies ne sont pas obligatoirement dues au mercure).
La différence entre des douleurs subites, qui peuvent durer six semaines mais finissent par s’arrêter, et des douleurs persistantes qui durent plus de six mois voire six ans, est la présence de métaux lourds dans le système nerveux. J’ai essayé de publier cette vérité, malheureusement sans trouver personne qui soit d’accord de le faire. Il s’agit d’un sujet brûlant.
Trop de gens gagnent bien leur vie en vendant des “drogues” qu’il faut prendre à vie. Les anti-douleur et les médicament anti-rhumatismaux sont également à prendre à vie. Cependant le traitement de désintoxication des métaux lourds ne dure que de six mois à deux ans. Ainsi peu de gens auraient encore la possibilité de bien gagner leur vie dans la vente des médicaments.
Remarquons qu’il y a un fort déséquilibre entre la mise à disposition des moyens financiers pour la recherche clinique des anti-douleurs en général d’une part, et pour la recherche clinique de la désintoxication des métaux lourds d’autre part.
Nous avons aussi les maladies rénales chroniques, la fatigue générale, le manque d’appétit, les problèmes d’obésité ou au contraire de perte de poids (autant l’une que l’autre), l’hypoglycémie pour n’en citer que les principales.
(Le conférencier change de document)
Le livre le plus important au monde traitant du sujet qui nous intéresse est, sans conteste, celui-ci : “Mercury and its effects on environnement and biology” écrit par A. Et H. Ziegel de Bâle. Les deux auteurs sont des scientifiques, ils ne sont pas dentistes.
Dans le domaine scientifique, on compte plus de 9000 publications par mois. Elles sont classées selon leur degré de qualité par l’OMS entre autre. Dans les 1000 premières, on ne trouve aucune parution liée à la dentisterie. Par contre, parmi les 20 premières, on en trouve parlant du mercure. Tout ce que l’on peut trouver d’écrit, publié par des associations de dentistes, affirme que les amalgames ne sont pas dangereux. Ces écrits n’ont pas de valeur clinique mais sont des affirmations professorales. Il y a deux méthodes scientifiques de procéder :
la première étudie le comportement de deux groupes, un groupe témoin et un groupe testant le médicament. On en tire des conclusions.
la seconde, appliquée seulement encore en Europe, consiste en un congrès d’experts qui aboutissent à une conclusion.
(Le conférencier plaisante) : d’après une conclusion d’experts, d’après ma conclusion, les amalgames ne sont pas dangereux car ils sont utilisés depuis 160 ans et l’humanité existe toujours.
Il n’existe aucune publication mondiale démontrant que les amalgames ne sont pas dangereux. J’ai fait des recherches coûteuses et je n’en ai trouvé aucune allant dans ce sens. Il n’y a que des opinions d’experts affirmant que les amalgames sont sans danger. Plus de 10’000 publications scientifiques démontrent que les amalgames sont très nuisibles, et ceci pas seulement pour des gens sensibles. Nous sommes en présence de deux camps. Le premier est constitué par ce qu’on pourrait appeler la science. Le deuxième par la médecine traditionnelle ainsi que la médecine dentaire. Le deuxième camp s’est développé parallèlement à la science, utilisant cependant certaines conclusions de cette dernière. La médecine traditionnelle et la médecine dentaire ne se sont pas adaptées à ces découvertes scientifiques. Il y a toujours un décalage de 40 – 60 ans entre les découvertes scientifiques et leur application, à moins qu’il n’y ait la possibilité de gagner de l’argent. C’est la triste vérité ; je ne suis pas venu ici en tant que politicien, mais pour la bonne compréhension des gens ne faisant pas partie du monde scientifique, il était important d’en dire un mot.
Tirés de ce livre, quelques faits importants :
Avant de continuer, une précision : je prends le mercure comme exemple, mais l’étain et l’argent ont la même importance.
Voici quelques arguments : en moyenne, on compte 8 amalgames par bouche, ce qui entraîne un dépôt journalier de 15 – 17 µgrammes de mercure dans le corps, particulièrement dans le cerveau et les centres nerveux. Le corps reçoit environ 2 µgrammes de métaux lourds par la pollution de l’air d’une part, en mangeant du poisson d’autre part. On s’est demandé si les gens empoisonnés ne l’étaient pas à cause de la pollution ou encore parce qu’ils avaient mangé du poisson. On sait aujourd’hui que 2 µgrammes viennent de l’environnement et 15 – 17 µgrammes des amalgames en bouche. Cela nous permet de dire qu’en Europe, mis à part des catastrophes comparables à celle de Miamata, on peut momentanément négliger la pollution de l’environnement.
Il existe deux sources principales de pollution au mercure :
1° les plombages
2° la mère.
Je m’explique : le corps de la mère utilise le fњtus comme “poubelle” pour se débarrasser de ses propres métaux lourds. Des quantités importantes de mercure passent du corps de la mère au fњtus. On trouve aussi beaucoup de mercure dans le lait maternel. Cet empoisonnement du jeune enfant a pour conséquence une croissance diminuée, un plus petit cerveau, un système immunitaire et un poids corporel réduits. Ainsi nous sommes tous, ici présents, à quelques rares exceptions près, des victimes du mercure et nous n’avons jamais atteint notre potentiel. Cependant, une meilleure alimentation fait que la génération des enfants actuelle a plus de chances d’avoir de meilleures dents. De plus il arrive maintenant que des mères n’aient pas d’amalgames. En fait, deux générations sont principalement touchées par ce problème. Il faut ajouter que les amalgames du père ont génétiquement aussi leur importance.
Le mercure peut exister sous 3 formes dans le corps :
le Hg 0 , celui qu’on trouve dans les thermomètres, qui est métallique
le Hg 1 , ou mercure organique, lié au poisson. Il nous vient aussi des plombages lors de la déglutition. En effet, ce sont certaines bactéries qui transforment le mercure métallique en mercure organique. Notons que sous cette deuxième forme, il est environ 50 fois plus toxique que sous la forme métallique
le Hg 2 qui est une forme inorganique du mercure. C’est sous cette forme qu’il se dépose dans les dents.
Encore quelques remarques :
la pollution au mercure a été provoquée par l’homme
les vapeurs de mercure sont facilement solubles dans les matériaux hydrophobes tels que les lipides. Les membranes cellulaires ne présentent pas de barrière contre les vapeurs de mercure. Le métal atteint ainsi le cerveau sans problèmes
le Hg 2 se lie à différentes structures dans la cellule
on a pu établir un lien entre le mercure et la maladie d’Alzheimer. En effet, lorsque le mercure arrive dans les cellules nerveuses, il provoque les mêmes réactions que celles provoquées par la maladie d’Alzheimer. Lors d’autopsies du cerveau faites sur des personnes décédées de la maladie d’Alzheimer, on a mesuré quatre fois plus de dépôts de mercure et deux fois plus de dépôts d’aluminium dans leur cerveau que dans celui de personnes mortes de mort naturelle.
Grâce à notre traitement de désintoxication, nous avons pour la première fois eu du succès dans l’amélioration du traitement de la maladie d’Alzheimer.
Brièvement, quelques faits tirés de la littérature mondiale :
En 1990, on a testé les effets de l’amalgame sur des moutons. Pour ce faire, on leur a posé des amalgames. Sur les six moutons, après une demi-année, on a constaté une baisse de l’activité rhénale d’environ 60 %.
Selon une étude allemande, les aides-dentaires ont une baisse de fertilité allant jusqu’à 60 % comparée à d’autres employées occupées dans d’autres métiers.
Continuons avec la célèbre étude sur les singes. L’ADA (American Dental Association), rappelez-vous pourquoi elle était née, a prétendu que la comparaison entre les moutons et l’homme était irréaliste. On aurait dû faire cette étude sur des rats. Voulant être reconnus, nous avons recommencé l’expérimentation, cette fois-ci sur des singes. Nous avons marqué le mercure radioactivement pour savoir, de façon sûre, où il allait se déposer. Plusieurs choses importantes sont à relever dans cette étude :
après quatre semaines, on a trouvé des dépôts de mercure dans les ganglions lymphatiques, dans les organes digestifs, dans les reins, particulièrement beaucoup dans la glande thyroïde, dans le cerveau, l’hypothalamus et l’hypophyse, dans le système lymphatique, dans les ganglions spinaux.
un an plus tard, on a passé de nouveau les singes au scanner et, quelle surprise, malgré la théorie de la demi-vie des métaux lourds, les dépôts avaient augmenté.
Une seconde étude, avec des singes auxquels on enleva les amalgames, démontre que le facteur temps n’améliorera rien. Cela me permet d’affirmer que “une fois empoisonné = toujours empoisonné”. Malheureusement, aucun éditeur n’a voulu publier cette étude. Cela donnerait trop de matière à procès.
Passons à une autre étude, elle a provoqué beaucoup de remous.
On compte environ 200 sortes de bactéries dans la bouche, et d’innombrables dans le tube digestif. Ces bactéries sont résistantes au mercure. Notons que la médecine utilise du mercure pour tuer les bactéries dans le traitement du tétanos (vaccins). Ces bactéries sont devenues résistantes aux antibiotiques. Jusque vers 1990, on ne connaissait qu’une chose qui les rendait résistantes : répéter plusieurs fois un traitement aux antibiotiques. Si un patient prenait plusieurs fois de la pénicilline, ses bactéries devenaient résistantes à la pénicilline.
On a constaté que les bactéries peuvent devenir plus résistantes en “s’entraînant” avec le mercure. De plus, par un procédé compliqué à expliquer ici, les bactéries résistantes sortant de la bouche d’un patient peuvent communiquer leur résistance à d’autres bactéries présentes dans l’air ambiant. Ceci a été une grande révélation qui a fait dire au gouvernement américain qu’il fallait informer le peuple. On risquait des épidémies qui ne seraient plus contrôlables, par manque d’antibiotiques efficaces.
Passons à un autre aspect du problème et posons-nous la question de savoir par quel procédé les métaux lourds sortent des plombages. De plusieurs façons :
le mercure s’évapore et pénètre dans les tissus par la respiration
il passe des poumons dans le sang et se dépose ainsi à plusieurs endroits du corps
à partir de la muqueuse buccale, il passe directement dans les vaisseaux lymphatiques
les veines du maxillaire supérieur le conduisent directement au cerveau et, à partir de là, dans le corps.
Maintenant un peu d’anatomie
(Le conférencier explique le fonctionnement d’une cellule nerveuse à l’aide d’un schéma)
Si on observe une cellule nerveuse, on peut voir d’un côté le corps cellulaire, de l’autre la synapse, les deux étant reliés par un axone. Dans ce canal on trouve de petits tubes ressemblant à des câbles. Si le mercure entre de façon constante dans le système nerveux, il a la fâcheuse propriété de ne plus pouvoir en sortir. La synapse laisse passer toutes sortes de matières. Ces dernières informent ou nourrissent la cellule. Le mercure détruit les “ponts” d’entrée et de sortie.
(Le conférencier change de document. Il projette un schéma montrant la tête et les principaux nerfs dans la région de la cavité buccale)
Lors d’autopsies, on a pu constater que les nerfs principaux desservant le maxillaire inférieur étaient saturés de métaux lourds. Ces métaux empruntent également le chemin des nerfs du maxillaire supérieur pour atteindre le cerveau. On a pu démontrer, grâce à l’étude faite sur des singes, que lorsqu’on pose un amalgame dans le maxillaire supérieur, le mercure ne met que 24 heures pour arriver au cerveau.
Si on observe les tissus conjonctifs dans le corps, on voit qu’un embranchement du nerf va à la paroi de la cellule et l’ouvre ou la ferme. Ces canaux ioniques sont soumis aux lois électriques, ce qui signifie que, selon le voltage, le canal ionique s’ouvre ou se ferme. Les canaux ioniques peuvent être “pilotés” par les hormones et par d’autres substances.
(Le conférencier projette un schéma montrant les canaux ioniques dans les parois cellulaires)
C’est par le canal ionique que le mercure entre dans la cellule. C’est également par ce chemin qu’il devrait en sortir lors de désintoxication. Mais le mercure entre dans la cellule par le canal ionique et le ferme.
Il peut donc se déposer dans les parois des vaisseaux, dans les tissus environnants, dans les parois de la cellule et dans la cellule. Pour le faire sortir, lors d’une cure de désintoxication, on procède par étapes.
Lorsque qu’il arrive dans l’organisme, le mercure s’y disperse, privilégiant cependant certains endroits précis où on le trouve en plus grande concentration. Les sportifs de haut niveau ne peuvent pas avoir de mercure dans leurs muscles, ces derniers étant trop utilisés. De ce fait, on trouve un haut pourcentage de sclérose en plaques chez ces personnes. Ne pouvant se fixer dans les muscles, le mercure migrera ainsi essentiellement dans les cellules nerveuses. Notons que, chez les autres personnes, le mercure est réparti de façon plus ou moins régulière dans le corps.
A présent, je vais vous parler des différentes erreurs que l’on peut commettre en essayant de désintoxiquer un malade. Prenons le cas d’un patient dont le système nerveux est encore assez peu atteint, mais dont les autres tissus contiennent déjà des métaux lourds. Il peut être très dangereux d’utiliser un chélateur dans ce cas. En effet le mercure, lié au chélateur risquerait, transporté par ce dernier, d’entrer dans les cellules nerveuses du cerveau. Si les étapes de la chélation ne sont pas suivies consciencieusement, on met la vie du patient en jeu. D’où l’importance d’une bonne compréhension du fonctionnement de la chélation.
Lorsque l’on commence un traitement par chélation, il faut d’abord créer un gradient osmotique (gradient = variation progressivement décroissante à partir du point maximal d’une substance ou d’une propriété physiologique dans une cellule ou un organisme). Ceci afin d’enlever un maximum de mercure avant qu’il ne parvienne au cerveau.
Ainsi, une fois administré, le chélateur, ne trouvant rien à nettoyer dans les tissus, ira agir dans les cellules du cerveau. Il ouvrira ainsi, à l’aide d’autres substances, la barrière au mercure lui permettant, par osmose, de se répandre à nouveau dans les autres tissus qui eux, sont beaucoup plus faciles à nettoyer. Ainsi, il est important de respecter l’ordre suivant dans les étapes : nous administrons d’abord des substances qui nettoient les vaisseaux sanguins, sortant ainsi les métaux lourds du corps. Pour ce faire, nous utiliserons deux substances :
L’ail, qui se lie facilement au mercure et fait sortir ce métal des reins et du sang. Mes expérimentations m’ont conduit à découvrir que l’ail des ours est mieux supporté par l’organisme, ne provoquant quasiment pas d’effets secondaires.
La chlorella qui est la championne mondiale pour nettoyer l’organisme.
Tirée d’un livre, voici une liste des principaux métaux emportés par la chlorella :
Cuivre, plomb, zinc, mercure, cadmium, nickel, cobalt, arsenic, chrome, calcium, métaux radioactifs, plutonium, polonium et autres métaux précieux.
Dans ce livre, les substances ayant une grande affinité avec le mercure sont classées dans l’ordre suivant :
La chlorella
Les candidoses (maladies provoquées par des champignons du genre Candida)
Les streptocoques et les staphylocoques
Certains vers, le ver solitaire par exemple
Tout ce qui précède m’a permis d’établir la thèse, elle se discute actuellement dans le monde médical, que les maladies infectieuses sont très souvent une tentative du corps pour se défendre contre le mercure, particulièrement dans le cas des candidoses.
Le système immunitaire conduit le corps à produire des microchampignons ayant pour fonction de se lier au mercure. Le corps se débrouille mieux avec ces microchampignons qu’avec des dépôts intra ou extracellulaires. Ainsi les maladies dues à ces microchampignons se présentent sous un jour nouveau.
Un chercheur japonais vivant à New York, le docteur Yoshiaki Omura, a trouvé une relation entre les maladies virales et bactériennes et les dépôts de mercure. Il n’y a pas d’herpès sans dépôts de mercure. Cette constatation est aussi valable pour d’autres maladies infectieuses, la mononucléose par exemple. Tout ceci nous permet d’appréhender le problème des maladies infectieuses d’une toute nouvelle façon.
Voici maintenant une étude qui m’a fortement impressionné. Elle montre que l’utilisation conjointe de la chlorella et de la coriandre, lors de tumeurs au cerveau, permet au patient de vivre plus longtemps ou de guérir et en tout cas d’avoir une mort beaucoup plus douce. J’ai connu des succès inespérés lors de l’utilisation associée de ces deux substances dans le traitement des tumeurs du cerveau, traitement durant lequel mes patients ne souffraient pas davantage que lors d’un rhume.
Certains confrères, qui avaient prescrit la chlorella et la coriandre à leurs patients furent étonnés de ne pas trouver de traces de mercure dans l’urine. Certains prétendirent alors que le traitement ne fonctionnait pas. Pourtant chaque étude faite à ce sujet montre que, lorsqu’un chélateur est administré, peu importe d’ailleurs lequel, on trouve vingt fois plus de métaux lourds dans les selles que dans l’urine. Lors d’empoisonnement aux métaux lourds, les reins sont endommagés. Les métaux lourds ne sont plus filtrés correctement. On ne peut donc prouver l’efficacité d’un chélateur en analysant l’urine, on doit analyser les selles. (Malheureusement très peu de laboratoire font ces analyses, il n’y en a pas encore en Suisse).
Chez les patients prenant de la chlorella et ayant, en moyenne, 12 amalgames, on trouve environ 50 µgrammes de mercure par kilo de selles.
Le fils d’un ami, hyperactif, âgé de six ans, n’avait aucun amalgame. Je lui prescrivis de la chlorella, à raison de six comprimés par jour. Lors des analyses des selles, on a trouvé 50 µgrammes de mercure par kilo de selles. Le mercure venait de sa mère. Il faut relever que, parallèlement à la chlorella, il prenait de la coriandre. Il fut guéri de son hyperactivité après six mois.
On a découvert que la chlorella et l’ail nettoient les vaisseaux sanguins. Le mercure, ainsi mobilisé, est emmené dans les intestins. Là, il se lie à la membrane de la chlorella qui est en “attente” dans l’intestin. Ce sont les polysaccharides qui se lient fortement au mercure. La chlorella a aussi la propriété de mobiliser le mercure dans les tissus non nerveux. Ainsi, la chélation se déroule comme suit :
La chlorella mobilise le mercure dans les cellules non nerveuses. Le métal passe ensuite dans le sang qui le conduit à l’intestin. Il est ensuite évacué du corps.
Cela signifie qu’avec seulement deux substances, nous avons fait un pas décisif dans le processus de désintoxication.
Une étude, faite en Chine, montre la chose suivante : lorsqu’une personne prend tous les jours de la chlorella en quantité moyenne, on ne décèle plus de trace de métaux lourds dans ses cellules.
Malheureusement, certains malades sont si gravement intoxiqués, que ce procédé n’est pas assez puissant pour les guérir. Cela durerait environ vingt ans.
(Le conférencier projette un document)
Voici le cas d’une célèbre chanteuse rock. Elle était malade depuis deux ans lorsqu’elle me contacta la première fois par téléphone. Je lui conseillai alors un traitement avec les trois substances déjà énumérées : chlorella, coriandre et ail des ours.
Cinq mois plus tard, je lui fis une injection de DMPS. Le DMPS est un chélateur créé en URSS pour soigner les mineurs intoxiqués par les métaux lourds. Lors de la catastrophe de Tschernobyl, les patients reçurent du DMPS à raison de deux injections hebdomadaires. Les personnes ainsi traitées ont eu la chance d’éviter une dégénérescence de la moelle épinière. Le DMPS a en effet la propriété d’évacuer rapidement plusieurs sortes de métaux.
Nous savons maintenant que, à chaque injection, le DMPS fait sortir des quantités impressionnantes de métaux lourds.
(Le conférencier s’adresse à ses auditeurs)
Qui, parmi vous, a déjà travaillé avec le DMPS ? Quelle serait une quantité réjouissante d’évacuation de métaux lourds ? 500 µgrammes seraient déjà un bon résultat.
(Il montre les résultats du traitement effectué sur la chanteuse rock)
2700 µgrammes. Jusqu’ici, on n’avait jamais noté une telle valeur. Pour arriver à ce résultat, Il est impératif de commencer avec une cure de chlorella et de coriandre. Des valeurs gigantesques peuvent être mobilisées chez les personnes gravement intoxiquées. Deux semaine plus tard, on a mesuré 2900 µgrammes.
La patiente était très éprouvée. Alors, impressionné par de telles quantités, je me suis demandé comment j’allais continuer. Je me suis alors rappelé qu’a Tschernobyl, on avait fait deux injections par semaine aux patients. C’est ce traitement que j’ai appliqué à ma patiente.
Le traitement au DMPS avait débuté le 6 février. Le 3 avril, nous sommes descendus à 1500 µgrammes. Nous avions donc évacué environ 30-40 mg de son corps. Lorsque la valeur tomba à 370 µgrammes, elle arriva pour la première fois en souriant à la consultation.
Pour cette patiente, ce fut un combat, un combat entre la vie et la mort. Lors de notre premier contact téléphonique, elle m’avait annoncé avoir plusieurs tumeurs mammaires. De plus, on soupçonnait la présence d’autres tumeurs dans son bassin. Après quatre mois de traitement au DMPS, tout avait disparu.
Encore une chose : les patients fortement intoxiqués sont des personnes désagréables pour le thérapeute. Ces patients sont peu reconnaissants, ne veulent plus partir lors des consultations, on doit presque les pousser dehors. Il faut savoir que le mercure affecte fortement la personnalité psychique du malade. Je devais vous le dire, si vous pensez appliquer mon traitement. J’ai pu faire l’observation suivante : moins on peut supporter l’attitude d’un patient, plus il est atteint par la maladie.
Quand plus rien ne sort de l’urine, on sait que les tissus conjonctifs sont désintoxiqués. Il s’agit alors de s’occuper du cerveau. Il existe une substance, le DMSA, originaire de Chine, qui est un chélateur oral. Cette substance désintoxique presque aussi bien que le DMPS. Elle s’attaque aussi aux métaux lourds présents dans le cerveau. On doit l’utiliser seulement en fin de traitement. Cependant elle ne fonctionne de loin pas aussi bien que la coriandre.
A présent quelques mots à propos de cette fameuse coriandre.
Mon ami japonais de New York, le docteur Yoshiaki Omura qui, dans certains cercles secrets, compte pour être l’un des plus grands génies actuels, a fait une étude sur lui-même et sur des volontaires. Ils se sont injecté du thallium radioactif. Cela permit de voir où le thallium se déposait dans le cerveau. Le thallium a une demi-vie de quelques jours, il devrait avoir quitté le corps après quelques semaines. Yoshiaki Omura découvrit que, seulement sur sa personne, le thallium disparaissait dans les 24 heures. Chez les autres volontaires, on en trouvait encore après six semaines. Il s’est alors demandé pourquoi le thallium avait été mobilisé seulement chez lui. Il mit deux ans à trouver la réponse. C’était grâce à sa soupe de poulet à la coriandre. La coriandre est souvent utilisée en cuisine japonaise. Il avait passé en revue tous les éléments de sa nourriture pour arriver à ce résultat. Ce que nous savons à ce jour, est que les substances aromatiques de la coriandre ont la propriété d’ouvrir les canaux ioniques, permettant ainsi aux métaux lourds de sortir.
On venait de franchir une étape très importante, car on n’avait pas encore trouvé de substance ayant de telles propriétés. On ne doit utiliser la coriandre qu’en fin de traitement, quand on a déjà évacué une certaine quantité de métaux lourds. A ce stade du traitement, le mercure est sensiblement plus concentré dans le cerveau que dans le reste du corps. Les symptômes neurologiques du patient nous permettent de déceler cet état.
Certains de mes collègues crurent, à tort, qu’en administrant de la coriandre à leurs patients, ils trouveraient des traces de métaux lourds dans l’urine. La coriandre ne provoque qu’un déplacement du mercure dans les tissus conjonctifs. Aucune autre substance ne provoque ce déplacement. Beaucoup de thérapeutes cherchent des traces de mercure dans l’urine après une prescription de coriandre, c’est une erreur. Si nous ajoutons des substances telles que la chlorella, l’ail des ours et le DMPS, les métaux lourds se déplaceront dans les vaisseaux sanguins. C’est seulement à ce stade qu’on peut les détecter dans le sang. Quelqu’un aimerait poser une question ?
(Un participant lève la main)
L’utilisation du DMPS est-elle toujours indispensable ?
Je suis certain que, dans le cas de la chanteuse rock, il n’y avait aucune autre méthode pour la guérir. On ne peut pas renoncer au DMPS dans les cas graves. Dans le cas d’une intoxication légère à moyenne, on parvient à la guérison avec l’utilisation conjointe de la chlorella, de l’ail des ours et de la coriandre.
Je dois encore ajouter que le système nerveux autonome, qui commande l’ouverture et la fermeture des canaux ioniques, peut fonctionner ou ne pas fonctionner.
Des cicatrices, des dents mortes ou des infections dans les os du maxillaire peuvent paralyser le système. Dans ce cas, les cellules ne peuvent pas s’ouvrir.
Ce qui nous conduit à combiner la thérapie neurale avec le traitement de désintoxication. Les systèmes psychiques et limbiques sont, si nous établissons une hiérarchie, situés au-dessus du système nerveux autonome. Il arrive que des problèmes personnels psychiques non résolus bloquent l’ouverture des cellules, empêchant ainsi la désintoxication.
Nous travaillons aussi avec des psycho-kinésiologues. Je me suis personnellement spécialisé en kinésiologie.
Nous avons besoin d’un traitement psycho-kinésiologique bien ciblé sur le conflit qui bloque le système nerveux autonome.
Il faut trouver quels sont les problèmes du patient afin de pouvoir rapidement les résoudre. Ceci va nous permettre de débloquer les membranes cellulaires qui retiennent le mercure. Souvent, après une séance d’une heure environ, on arrive à résoudre le conflit.
J’ai fait appel à ces trois thérapies, désintoxication au DMPS, thérapie neurale et kinésiologie, pour parvenir à guérir cette patiente.
Il y a, parmi vous, certaines personnes qui pensent pouvoir arriver aux mêmes résultats avec l’homéopathie. Je ne dis pas que c’est impossible, mais seuls des homéopathes hautement qualifiés pourraient y arriver.
On peut, en effet, mobiliser le mercure avec du Mercurius Solubilis, mais pas l’évacuer.
Lors de l’administration du Mercurius Solubilis, on amène une partie du mercure dans l’urine, une autre dans les selles et une troisième dans le cerveau.
J’ai pu observer plus de cas de sclérose après des traitements homéopathiques qu’après n’importe quelle autre sorte de thérapie, aussi après des traitements par biorésonnance. Notre traitement est plus sûr que l’homéopathie. J’ai cependant eu connaissance de bons résultats avec l’homéopathie classique. Si le thérapeute se base sur les symptômes du patient empoisonné au mercure, qu’il lui administre du Pulsatilla ou du Sulfur ou encore des médicaments constitutionnels exactement dosés, il peut parvenir à ses fins. J’en ai vu personnellement quelques-uns, mais seulement trois ou quatre à travers le monde. C’est possible, mais ce n’est pas simple. Si les malades moyennement intoxiqués combinent le traitement homéopathique avec la chlorella et la coriandre, ils augmentent le degré de sécurité du traitement homéopathique.
Quelles méthodes sont à notre disposition pour détecter une intoxication aux métaux lourds ?
Une première méthode consiste à observer les symptômes cliniques et les soupçons cliniques dans les examens neurologiques. Certains indices peuvent nous indiquer que le patient souffre d’intoxication.
La deuxième, qui me fait sourire, se base sur l’analyse des cheveux.
Nous savons que si nous trouvons du mercure dans les cheveux, le mercure a dû d’abord passer dans le sang. C’est le seul chemin possible. Les malades qui ont du mercure dans les cheveux en ont obligatoirement dans le sang.
Ce sont des patients qu’il est relativement facile à guérir. Il leur suffit de prendre de la chlorella pour que le mercure soit évacué par les intestins. On ne peut pas trouver de mercure dans le sang des personnes gravement intoxiquées, le mercure est fortement fixé dans les cellules nerveuses. Ce qui n’apparaît pas dans le sang n’apparaîtra pas dans les cheveux, pas plus que dans l’urine ou les selles. Ce qui signifie que si on ne trouve pas de mercure dans les cheveux, le sang, l’urine et les selles, nous avons affaire à de vrais malades intoxiqués par les métaux lourds.
La plupart des scientifiques, pourtant sérieux, ne le comprennent pas.
la troisième consiste à essayer de mobiliser le mercure avec le DMPS, puis d’analyser l’urine. Par ailleurs, il serait utile de savoir ce qui se trouvait dans l’urine avant le traitement au DMPS. Et la plupart du temps que trouvons-nous alors dans l’urine ? Rien ! Pas plus non plus dans le sang et les selles. Dans ce cas, le mercure est concentré soit dans des tumeurs, soit dans les tissus nerveux, soit dans les deux. La mobilisation du mercure se fait avec la chlorella. Le patient prend entre vingt et quarante comprimés de chlorella et, seulement après, nous analysons les selles. Malheureusement, on ne trouve généralement qu’un laboratoire par pays capable de faire cette sorte d’analyse, et encore. C’est dû au fait que ces laboratoires appartiennent en général à l’Etat. Les scientifiques, pas plus que le peuple, n’ont accès à ces laboratoires. Si vous voulez en trouver un en Suisse, je vous souhaite bonne chance !
Du côté du diagnostic il nous reste une seule possibilité, elle consiste à essayer de mobiliser le mercure soit avec le DMPS ou le DMSA. Ensuite on recueille l’urine durant 6 heures. On n’a aucune substance naturelle permettant au mercure de passer dans l’urine. Ceci pour une bonne raison. Les reins sont les organes les plus stressés lors d’une intoxication au mercure. Il n’existe aucune substance naturelle, dans l’état actuel de nos connaissances, qui fasse passer les métaux lourds dans l’urine. Tous les produits naturels les font passer dans les intestins. Si nous n’avons que des laboratoires capables d’analyser l’urine, nous devons passer par les produits chimiques tels que le DMPS ou le DMSA. Cela signifie que l’on restreint les possibilités de diagnostic.
Il existe aussi des possibilités de détection à l’aide d’appareils coûteux et compliqués, le scanner à résonance magnétique nucléaire en est un. Avec de tels appareils, on peut trouver du mercure dans le cerveau et dans le corps. Le fonctionnement de ces appareils se base sur l’émission de certains rayons spectraux. Le Dr Omura et moi-même avons collaboré étroitement. En ce qui me concerne, je m’étais formé dans l’électro-acuponcture. Le Dr Omura est un scientifique. Nous avons tous les deux découvert que la méthode des tests musculaires (kinésiologie) est le moyen le plus sûr, le plus rapide et le moins coûteux de déceler la présence de métaux lourds dans le corps. Cette méthode nous permet aussi de déterminer une bonne façon de l’évacuer. Nous possédons assez de connaissances scientifiques pour affirmer que la kinésiologie, allant dans la même direction que la science, atteint des résultats reproductibles.
Une femme, âgée de 65 ans, vint me consulter. Elle souffrait d’une artérite temporale et d’une dystrophie musculaire. Depuis trente ans, elle ne pouvait se déplacer autrement qu’en chaise roulante. En fait, elle était venue me consulter pour tenter de soigner son artérite temporale, très douloureuse. J’ai pu détecter une présence massive de mercure. A la suite de mon traitement, elle pouvait marcher seule sur une distance de deux cents mètres. Elle avait beaucoup rajeuni. Ce fut miraculeux, scientifiquement parlant. En effet, cette patiente souffrait d’une maladie génétique et, théoriquement, il n’y avait rien à faire. Nous avions démontré qu’avec une désintoxication bien menée, secondée par la kinésiologie, les patients faisaient des progrès étonnants.
Nous avons aussi connu des résultats étonnants avec des patients souffrant de la maladie d’Alzheimer. Chez ces patients-là, il est très important de commencer le traitement le plus tôt possible.
(Le docteur Klinghardt fait venir une volontaire. Cette dernière se couche sur une table. Le docteur a encore besoin d’une assistante. Il prépare plusieurs flacons contenant divers produits qu’il testera sur la personne couchée)
La présence d’une assistante me permettra d’effectuer ce que je pourrais appeler la méthode du test indirect. Je sais que, pour certains, la kinésiologie peut paraître comme quelque chose de magique. Le docteur Omura a pu détecter, en utilisant cette méthode, et avec une très grande précision, la présence de tumeurs, leur dimension, leur emplacement, leur degré d’avancement.
La kinésiologie permet aussi de détecter avec précision où se trouvent les reins, l’intestin grêle, le colon, où se trouve l’appendice avant une opération. Le Dr Omura a fait une centaine d’études qui toutes démontrent que ce test est absolument fiable.
(Il demande à la patiente couchée de remonter sa blouse afin de mettre son nombril à nu. L’assistante prend d’une part la main de la patiente dans la sienne, d’autre part elle tend l’autre bras afin que le Dr Klinghardt puisse effectuer ses tests musculaires)
Nous allons à présent travailler avec ce qu’on appelle le phénomène de résonance.
(Il teste le bras de l’assistante)
Je peux constater une régulation bloquée. Maintenant, je vais tester certaines substances, en les posant sur son nombril, afin d’en trouver une qui “débloque” ma patiente. Grâce au bras de mon assistante, je pourrai immédiatement déterminer quels produits la perturbent. Je pose du DMPS. Cela ne la débloque pas. Maintenant de la chlorella. Cette substance “débloque” ma patiente. Essayons de poser un thermomètre médical au mercure sur son nombril. Le bras de mon assistante fléchit, cela signifie que ma patiente entre en résonance avec le mercure. Le seul point commun entre le mercure et la chlorella est que l’un est un poison, l’autre un contrepoison. Je pose de nouveau le flacon de chlorella sur le ventre de ma patiente et j’effectue quelques prétests.
(Il teste le bras de l’assistante de la main droite. Il déplace la main gauche sur différents endroits du corps de la patiente)
En déplaçant ma main sur différents endroits du corps, je teste quels organes envoient un signal de stress. J’ai une réponse de la rate et du rein droit. Je pose à présent le thermomètre sur la patiente et je regarde s’il y a une présence de mercure dans le rein droit. Le bras de mon assistante répond par l’affirmative. Je le montre encore une fois.
(Il enlève le thermomètre du ventre de la patiente)
On peut observer que lorsque je pose ma main sur le rein droit, ce dernier envoie un signal de stress. En effet, le bras de mon assistante n’oppose plus de résistance. Cela m’indique que quelque chose ne fonctionne pas bien dans cet organe.
(Un autre test montre que la patiente devrait boire de l’eau, cela aiderait son rein)
Je teste à présent un produit bon pour le rein, il s’agit de l’ail des ours. Si je pose le thermomètre, le test change. Cela m’indique que le rein est affecté par le mercure. Les résultats que j’ai obtenus sont comparables à ceux que j’aurais pu obtenir avec l’acuponcture et les tests de kinésiologie classique. Le Dr Omura a trouvé un autre phénomène de résonance en faisant des travaux de recherche très pointus. Il a découvert l’existence d’un phénomène de résonance directe, que l’on peut tester. La loi de résonance directe dit la chose suivante : lorsqu’on pose une substance sur la peau du patient et que cette même substance est déposée dans un de ses organes, le tonus du muscle change. De fort, il devient faible. Je vais vous le démontrer. Je soupçonne la présence de mercure dans le cerveau de cette patiente. Je vous rappelle que l’organe le plus difficile à “nettoyer” est le cerveau.
Si je pose ma main sur son crâne, je ne décèle pas de stress. Cette façon de tester le muscle du bras de mon assistante, l’électro-acuponcture aussi, ne testent que ce qui est en contact avec le système nerveux autonome.
Souvenez-vous du schéma des tissus conjonctifs et des vaisseaux sanguins, il montrait que le système nerveux autonome est situé hors des cellules nerveuses. Il est en contact avec elles, mais il n’y pénètre pas. Cela signifie qu’avec ces tests, nous ne détectons que des stress extracellulaires. Je peux affirmer avec certitude qu’il n’y a pas de mercure, en tout cas pas hors des cellules nerveuses. S’il y en avait, je le ressentirais au travers du bras de mon assistante. Par contre, si je fais un test en posant ma main sur le rein droit, le muscle du bras de mon assistante devient faible. Cela signifie qu’il y a du mercure dans cette région, mais de façon extracellulaire. A présent, je vais regarder si cette patiente a du mercure dans le cerveau, plus exactement dans les cellules du cerveau. Pour ce faire, je pose mon thermomètre directement sur le crâne de la patiente. Si une substance est en contact avec la peau, et que cette substance se trouve aussi à cet endroit dans le corps, il y aura un changement du test musculaire.
(Le Dr Klinghardt pose le thermomètre sur différents endroits du crâne de la patiente)
Je vois que la partie émotionnelle de son cerveau, le lobe frontal, est sans mercure. En effet, le bras de mon assistante résiste. Par contre, lorsque je pose le thermomètre sur le lobe pariétal gauche, le bras de mon assistante fléchit. Je peux maintenant vous affirmer que des dépôts de mercure se trouvent dans cet endroit.
(Il n’en détecte pas dans le lobe pariétal droit)
J’en trouve aussi, relativement beaucoup, dans la région du cervelet ainsi que dans le lobe occipital. Que pouvons-nous faire ? Quelle substance peut faire sortir le mercure des cellules ? La coriandre. Je vais vous expliquer, le Dr Omura l’a également fait, pourquoi beaucoup de gens croient que cela ne fonctionne pas.
(La patiente avale quelques gouttes de coriandre)
Normalement, on devrait attendre quelques minutes.
(Il pose le thermomètre sur le lobe occipital de la patiente. Le test n’est pas différent)
Le système nerveux autonome fonctionne comme une “porte” électrique. Les parois des cellules sont comparables à des portes électriques. Le système nerveux autonome tient le verrou de la porte fermé. Il ne veut pas laisser sortir le mercure. La coriandre aurait tendance à ouvrir quelques portes et à emporter un peu de mercure. Mais le mercure ne peut pas vraiment sortir des cellules tant que le système nerveux autonome ne lui en a pas donné l’ordre.
Il a fallu quatre ans de travail au Dr Omura pour trouver une manière toute simple d’ouvrir ces ” portes “. Il suffit d’activer les zones réflexes correspondant aux organes concernés. Et nous savons où se trouvent ces zones.
(Il projette un schéma des zones réflexes de la main)
Nous pouvons voir que la zone correspondant au lobe occipital se situe sur l’extrémité du doigt médian.
Je renouvelle mon test kinésiologique. Je constate que le mercure n’est toujours pas sorti des cellules. Massons maintenant les zones réflexes durant deux minutes. Nous avons, le Dr Omura et moi-même, fait ce test avec des matériaux radioactifs et, à l’aide du scanner, nous avons pu voir le déplacement du métal. Je vous rends attentifs au fait que la carte actuellement projetée n’est pas la même que celle utilisée par votre thérapeute habituel. En effet, la carte originale date d’environ 6000 ans, et elle a été tellement copiée et recopiée, sans véritable vérification, que certaines d’entre elles sont inexactes. Je suis en mesure de vous affirmer que la carte projetée ce soir a été vérifiée de multiples façons et qu’elle est exacte.
On a constaté qu’avec l’activation, à l’aide de médicaments, des zones réflexes des organes que l’on veut traiter, on en augmente très nettement l’efficacité.
(Il teste, avec le thermomètre, le lobe occipital de la patiente. Cette fois le test indique la présence de mercure)
Qu’avons-nous fait ? Nous avons déplacé de petites quantités de mercure hors des cellules. Où se trouve-t-il à cet instant ? Vraisemblablement dans les tissus environnants ou dans le sang. Cherchons où il se trouve exactement.
(Il pose la main sur la tête de la patiente. Le bras de l’assistante lui indique que les tissus situés au haut de la tête sont stressés. Du mercure a été relâché par les cellules du cerveau)
Que pouvons-nous faire à présent ? Nous allons tester l’effet d’une substance susceptible de nettoyer les tissus environnants afin de faire passer le mercure dans le sang. Cette substance est l’ail des ours.
(Il pose un flacon contenant de l’ail des ours sur le ventre de la patiente)
Nous avons une très belle résonance avec cette substance.
(La patiente en avale quelques gouttes. Lui-même en avale aussi)
Quand on en connaît l’effet bénéfique pour la santé, il serait idiot de rater une occasion d’en avaler.
(Il teste de nouveau le crâne de la patiente)
Cette fois-ci, nous pouvons voir que le mercure a été évacué des tissus de la zone crânienne. Et maintenant, où peut-il se trouver ?
(Le public répond)
Dans le colon, le foie, les reins.
(L’orateur continue)
Je proposerais de regarder les reins, les poumons, les intestins. Il arrive souvent que les gens se mettent à tousser dans les trente secondes après la prise de coriandre. Avec un détecteur de vapeurs de mercure, on a pu mesurer jusqu’à 1000 µgrammes dans l’air expiré. Si le patient se met à tousser, le thérapeute devrait s’éloigner.
Contrôlons les poumons. Je décèle la présence de mercure dans le poumon droit. Ce n’est jamais grave si du mercure se trouve dans cet organe. Il sera exhalé en trente minutes environ. Il n’y a rien à signaler dans l’intestin. Pourquoi ? Parce que de la chlorella est en son contact. Passons aux reins. Rien à signaler, ceci grâce à l’ail des ours.
Si j’effectue le test avec le thermomètre au mercure, je peux confirmer que les intestins et les reins ne donnent pas de réponse. Par contre, si je teste le foie, là j’ai une réponse. Il y a du mercure dans les cellules du foie. On pourra le sortir assez facilement avec la chlorella, lan coriandre et l’ail des ours.
(La patiente se plaint d’avoir une pression dans la tête)
C’est normal, cela vient du fait que nous avons déplacé du mercure dans les cellules du cerveau.
(La patiente se lève et rejoint le public)
Malheureusement ce genre de tests n’est pas très répandu, pas non plus dans l’électro-acuponcture. Cela provient du fait que les thérapeutes cherchent du mercure de façon extracellulaire. Il arrive souvent, surtout en électro-acuponcture, que, même si le patient a pris un médicament, les tests se révèlent négatifs. Contrairement à ce que pense le thérapeute, le mercure n’a pas été évacué du corps, il est entré dans les cellules. Il n’est donc plus décelable au moyen de l’électro-acuponcture. A cause de ce phénomène, beaucoup d’erreurs ont été commises, de mauvais traitements de désintoxication appliqués. Les thérapeutes avaient fait bouger le mercure dans le mauvais sens.
Maintenant, quelques directives simples à appliquer :
Le traitement de fond se fait toujours avec la prise de chlorella. La quantité que je recommande en général est de trois fois cinq comprimés par jour pendant les repas. Certains patients ne le supportent pas. L’explication est la suivante : des petites quantités de chlorella mobilisent plus de mercure qu’elles ne peuvent en évacuer. Cela signifie que lorsque l’on prend de la chlorella en petites quantités, on agite le mercure dans tout le corps. Dans ce cas, la chlorella se trouve en trop petites quantités pour pouvoir évacuer le métal lourd. Les dépôts se font agiter et le mercure circule dans tout le corps. C’est pourquoi je recommande d’ingérer, environ tous les dix jours, une dose de quarante à cinquante comprimés. J’ai souvent constaté que les patients qui ne supportent pas trois à quatre comprimés par repas sont beaucoup plus intoxiqués que ceux qui en supportent dix à douze. Nous avons aussi constaté que ces personnes, qui ne supportent pas trois à quatre comprimés, se sentent extrêmement bien s’ils en prennent soixante. Précisons que soixante comprimés évacuent d’avantage de mercure qu’ils n’en mobilisent. En fait, la règle est simple : si quelqu’un ne supporte pas la chlorella, on lui en donne davantage.
Passons à l’ail des ours. La quantité que je recommande est de trois fois dix gouttes par jour. Notons au passage que l’ail spagirique, tout comme la coriandre spagirique, sont moins efficaces sous cette forme. Ils ne deviennent bons qu’en fin de traitement.
En ce qui concerne la coriandre, je recommande la dose prudente de trois fois cinq gouttes par jour, toujours immédiatement suivie d’acupressure dans les zones réflexes qui concernent le ou les organes que l’on veut détoxiquer. Pour les patients souffrant de sclérose en plaques, nous cherchons à sortir le mercure du cerveau, de la moelle épinière et aussi du système immunitaire.
Notons au passage que nous avons fait de bonnes expériences dans le traitement des troubles du rythme cardiaque. Nous avons administré de la coriandre trois fois cinq gouttes par jour, immédiatement suivies d’un massage des zones réflexes concernées. Quarante-huit heures après, la patiente n’avait plus de troubles.
Nous avons aussi eu du succès dans le traitement des tumeurs du cerveau. Après quelques semaines de traitement, les tumeurs avaient rétréci de moitié.
Le minimum que je vous conseille de retenir de cette conférence est que chaque individu devrait prendre de la chlorella et de la coriandre tous les jours.
Je dois encore signaler ceci : si on est courageux, on peut entreprendre une détoxication qui sera rapide. Dans ce cas, je prescris des doses élevées de coriandre, trois fois quinze gouttes par jour. Le patient doit alors accepter le fait d’être beaucoup plus malade.
Cependant il arrive souvent qu’en prenant 30 – 40 comprimés de chlorella, ils aillent tout de suite mieux. Au lieu de subir un traitement de quelques mois, ces patients vont beaucoup mieux en deux semaines seulement. Il est important de relever que si on augmente la dose de coriandre, il faut aussi augmenter le prise de chlorella et d’ail.
Encore une chose : durant cette phase, les patients ont besoin de beaucoup plus de protéines.
(Le conférencier va continuer en répondant aux questions du public)
Quel traitement choisit-on pour les femmes enceintes ?
Dans ce cas, nous nous trouvons en présence d’un dilemme. Faut-il ôter les amalgames de la mère ou les laisser? Mon conseil est le suivant : ne pas les enlever. Par contre, prendre 8-12 comprimés de chlorella par jour, ceci afin d’attraper un peu de mercure qui circule dans le corps de la mère. Il faut aussi accepter le fait que le fњtus aura un développement retardé. Sitôt l’enfant né, (il plaisante), je l’attends avec mon injection de DMPS.
La mère ne devrait pas ôter ses amalgames durant l’allaitement. Je dis ceci avec une restriction cependant : si votre dentiste sait comment procéder, c’est-à-dire sans projection d’amalgame dans la bouche, et qu’il dispose d’un puissant appareil d’aspiration, vous pouvez le faire durant la grossesse ou durant l’allaitement.
En général, vous pouvez être sûr que si vous allez chez votre dentiste habituel et que vous lui demandez d’ôter vos amalgames, ce ne sera pas fait dans les règles de l’art. C’est dangereux de le faire lorsque vous êtes enceinte, lorsque vous allaitez ou encore lorsque vous ne vous sentez pas bien.
Cependant, si je dois malgré tout désintoxiquer une patiente enceinte, je lui donne des doses massives de DMPS, de coriandre et de chlorella. Et le résultat a très souvent été le suivant : les bébés étaient plus grands et en meilleure santé.
Les bébés dont la mère est porteuse d’amalgames naissent avec un système nerveux retardé, un plus petit cerveau et un système immunitaire moins efficace.
Que faut-il faire si la mère est enceinte depuis huit mois ?
Je conseillerais de prendre vingt comprimés de chlorella par jour. De toute façon, le système nerveux de l’enfant se forme durant les trois premiers mois. S’il devait y avoir des dommages, il serait déjà trop tard. Il ne vaut pas la peine de prendre le risque d’une désintoxication à ce stade. Une fois l’enfant né, je recommande de commencer immédiatement le traitement. Après une année, l’enfant sera comparable aux enfants nés sans contamination. D’autre part, je conseille encore de lui donner des acides gras, ceux que l’on trouve dans l’huile de poissons.
Quelle sorte de chlorella conseillez-vous ?
Il existe plusieurs sortes de chlorella. Leur valeur thérapeutique dépend de l’endroit où elles ont été récoltées. Je vous conseille d’utiliser celle-ci. (Voir à la dernière page). Pour les bébés, je conseille de mettre de la chlorella sous forme de poudre dans leur alimentation. Différentes analyses démontrent qu’il peut y avoir de grandes différences d’une marque à l’autre.
Que se passe-t-il si on enlève plusieurs amalgames en même temps ?
Si on en enlève quatre à cinq le même jour, je conseille au patient d’avaler vingt comprimés juste avant la consultation. Juste après, quand les amalgames sont enlevés mais que le dentiste n’a pas encore posé les nouvelles obturations, je conseille de faire un bain de bouche d’une dizaine de minutes avec de la chlorella diluée dans de l’eau. Ensuite, le patient doit soigneusement recracher ce liquide et bien se rincer la bouche. Lorsque le patient sort de chez son dentiste, il devrait prendre vingt comprimés de chlorella. Il fera de même encore le soir de l’intervention et le lendemain matin.
Le Dr Omura et moi-même conseillons donc, lors de l’extraction d’un amalgame, de faire ce bain de bouche durant quelques minutes. Ceci pour extraire un maximum de métaux lourds des petits canaux de la dentine. Cette façon de faire est formidable car nous n’assistons plus à l’effondrement du patient comme c’était souvent le cas.
Nous avons encore découvert que la chlorella est à même de traiter rapidement les tatouages, dus aux amalgames, souvent situés sur les gencives. Il suffit au patient de mettre de la poudre de chlorella sur des bâtonnets ouatés, ceux que votre dentiste utilise, et de les poser sur les gencives une dizaine de minutes. Si on applique ce traitement deux fois par jour, les tatouages disparaissent rapidement, souvent en deux à trois jours.
Encore une chose : plus un patient est malade, plus il faut être prudent avec le traitement de désintoxication. En effet, le fait de sortir le mercure du corps crée un stress pour ce dernier, augmentant momentanément les symptômes d’intoxication. Ce traitement est à déconseiller lorsque le patient est au stade terminal d’une maladie grave. Cependant, si l’intoxication est si aiguë que la vie du patient est en danger, nous n’avons plus le choix, rappelez-vous de la star de rock.
En Europe, la plupart des traitements ne sont pas assez agressifs, ce qui leur donne malheureusement une image faussée. Malgré qu’ils aient enlevé leur amalgames, les patients ne vont pas mieux, donc ces traitements ne fonctionnent pas. La science en a profité pour dire que ces intoxications ne pouvaient pas être si graves, puisque les patients n’allaient pas mieux après avoir ôté leurs plombages. Et toute la science regarde dans la mauvaise direction : mycoses, virus, bactéries, stress électromagnétique et autres. Elle se détourne du sujet car on n’a pas bien désintoxiqué les malades. Ma tâche est de vous en faire prendre conscience.
A propos du stress électromagnétique, je peux expliquer ce phénomène comme suit : les multiples dépôts de métaux lourds dans le cerveau agissent comme des micro-antennes. Il nous reste deux possibilités : soit d’arrêter tous les émetteurs d’ondes électromagnétiques, c’est-à-dire de couper l’électricité, les lampes, les téléphones mobiles, la télévision etc., soit nous détruisons les dépôts.
Comment faites-vous avec le DMPS pour ne pas enlever les métaux utiles à notre corps ?
Avant la première injection, nous analysons le sang afin de détecter les éléments-traces bénéfiques (fer, magnésium, calcium, cuivre, sélénium, etc). L’analyse du sang après l’injection nous indique quels métaux doivent être administrés au patient.